
Tunis, UNIVERSNEWS (CULT) – La fin de cette édition exceptionnelle rime avec des calibres de la chanson mondiale. Ainsi, Bassekou Kouyaté et son groupe N’goni Ba, qui nous viennent directement du Mali, ont fait l’effet d’une bombe pour les mélomanes présents. Parmi le public, une poignée de connaisseurs, les autres sont partis à la découverte et sont sublimés.
La musique fait voyager et les virtuoses du N’goni le savent et l’appliquent si bien. Les musiciens à l’honneur manient à la perfection le Luth traditionnel, « la N’goni », répandue au Mali et dans toute l’Afrique de l’ouest, de quoi ravir les sens des amoureux de la musique exotique, ici ressentie dans toute sa splendeur. La musique traditionnelle africaine fait rage : habits traditionnels, sons inédits, prestations scéniques remarquables ont fusionné sur scène, donnant lieu à un concert des plus mémorables. Bassekou Kouyaté, la star leader, tient les rênes d’un spectacle de haut volet, entouré des siens : sa femme, son fils et de ses proches, qui ensemble, perpétuent la tradition musicale, innovent, propulsent pour le monde, leur savoir-faire musical ancestral. Depuis 2005, les Ngoni Ba n’ont cessé d’évoluer.
Quoi de mieux que le morceau « Kanougnon » pour inaugurer une évasion sonore des plus éclectiques voire inédite. Suivie d’ « Abe Soumaya », « Ngoni fola », sans oublier, « Djadje », « Kanto Kelena » et pour finir en beauté « Wela Cuba » pour conquérir le public. Le joueur de calebasse/batterie est le petit frère de Bassekou Kouyaté. Les sonorités subsahariennes interprétées tirent leurs forces de cet instrument magique, envoûtant pour le public.