
Tunis, UNIVERSNEWS (Politique) – Une autre tentative pour semer la zizanie, fomentée par l’Oncle Sam, vient d’avorter, avec un tollé autour des déclarations d’un sénateur américain connu par son penchant pour les Islamistes. Sa tentative a provoqué une vague de protestation contre cette énième tentative de déstabiliser le pays.
Le 22 août courant, via la plateforme X, le sénateur américain Joe Wilson a commenté la marche de l’UGTT qui a eu lieu jeudi, 21 août, estimant qu’il s’agit d’une des plus grandes manifestations de protestation ayant éclaté en Tunisie depuis plusieurs mois et proférant des menaces de « syrianisation » contre notre pays, alors que personne ne lui a demandé son avis.
Face à cette tentative, l’UGTT a décrié cette immixtion dans les affaires intérieures de la Tunisie émanant de ce sénateur connu par ses liens avec les lobbies sionistes et ses tentatives de blanchiment
La déclaration publiée par la direction de l’UGTT, en réponse au tweet du sénateur américain controversé, connu pour ses liens avec le lobby mondial des Frères musulmans, comporte plusieurs implications. Cette déclaration paraît largement logique, Joe Wilson s’étant concentré sur la marche organisée par l’UGTT le jeudi 22 août et l’ayant utilisée comme point de départ pour réitérer ses positions antérieures sur le pouvoir politique en Tunisie.
L’implication de la centrale syndicale dans les « rêves », « programmes » et « appels » du sénateur américain ne peut passer inaperçue, surtout que l’objectif est d’exploiter la tension connue dans la relation entre le Palais de Carthage et la place Mohammed Ali, une tension que le silence de l’Union ne peut qu’approfondir et amplifier.
Le communiqué du Bureau exécutif de l’UGTT est, de ce point de vue, un message d’apaisement, même s’il est « enrobé » de critiques à l’encontre des autorités pour leur « silence » face aux publications de Joe Wilson qui portent atteinte à la souveraineté nationale.
Il ne fait aucun doute que la déclaration du bureau exécutif de la centrale syndicale vise également à éloigner l’organisation syndicale de toute velléité de s’appuyer sur des soutiens étrangers pour influencer la scène politique tunisienne. Ce message est significatif dans la mesure où il fait référence aux « constantes » de l’UGTT à cet égard et on peut le considérer comme une introduction au processus d’évaluation du tournant du 14 janvier 2011 de la part de la centrale syndicale, avec, aujourd’hui, de nombreuses données et « aveux » qui indiquent l’importance du rôle étranger dans son lancement et sa réussite, et dans lequel l’UGTT a joué un rôle majeur dans ses dernières heures décisives.