Besma Khalfaoui, vice-secrétaire général du mouvement « Tunisie en avant » a estimé lundi 29 juillet 2019, que la candidature du président d’Ennahdha aux élections législatives est un défi pour le peuple tunisien qui doit saisir cette unique occasion pour le relever et prendre une décision juste à l’égard de cette personne et de son parti.
Ceux-là mêmes, a-t-elle ajouté, qui ont semé la confusion dans le pays et qui, sous leur pouvoir, lui ont été une source de déstabilisation.
Besma Khalfaoui qui déposait ce lundi sa candidature à la tête d’une liste de l’Union démocratique et sociale dans la circonscription de Tunis 1 a estimé que la rue tunisienne considère que « lever les injustices n’est réalisable qu’à travers l’éviction de Ghannouchi de la scène politique ».
Et de souligner: « Réagir face aux assassinats politiques, dont l’assassinat du martyr Chokri Belaid, ainsi qu’aux armes ayant envahi la Tunisie ou encore l’incitation des jeunes à rejoindre les foyers de tension, peut se faire en exerçant une citoyenneté républicaine ».
Lancé le 20 juin dernier, l’Union démocratique et sociale est une coalition politique et électorale regroupant l’Initiative citoyenne « Qadiroun », le mouvement « Tunisie en avant », les partis « al-Massar » et al-Joumhouri et le mouvement des démocrates socialistes.
Pour sa part, Khalil Zaouia, tête de liste d’Ettakatol dans la circonscription Tunis 1 a déclaré en déposant sa candidature auprès de l’IRIE (Tunis 1) que le calendrier du scrutin présidentiel intervient dans un contexte confus s’étant imposé suite au décès du président Béji Caïd Essebsi. Il a fait part du souhait de voir réussir cette échéance électorale de manière à renforcer l’image d’une démocratie et d’une transition souple du pouvoir.