- Abdelkrim Zbidi, homme d’Etat et un vrai « Monsieur Propre » !
- Une haute compétence, un scientifique et un académicien
- « Je ne suis pas un politicien pour la simple et pure raison que je ne sais pas mentir, et je suis sûr que même si je mentais, je ne saurais le cacher… ». Une manière subtile de traiter les politiciens de « menteurs » !
Finalement et selon de nombreux indices, le ministre de la Défense nationale, Abdelkrim Zbidi, serait candidat à la prochaine élection présidentielle. Des milieux proches de M. Zbidi assurent qu’il trancherait cette question dans les prochaines quarante huit heures. Probablement et sauf imprévu par l’affirmative en déposant son dossier de candidature dès ce lundi 2 août 2019.
D’ailleurs, il l’a lui-même évoqué, aujourd’hui en précisant qu’il se présentera à la magistrature suprême s’il était convaincu d’apporter un plus au pays.
Il faut remarquer que jamais une candidature à la présidentielle ne s’est imposée d’une manière aussi spontanée et avec un élan généralisé et naturel. En effet, Abdelkrim Zbidi s’est imposé par le respect qu’il impose, naturellement, à tous, par son sérieux et par sa discrétion, se plaçant, ainsi comme étant l’homme de l’étape.
Zbidi s’est imposé par le plus qu’il a apporté à la Grande Muette, déjà efficace et neutre, avec la multiplication des succès dans la lutte contre le terrorisme et dans la protection de nos frontières tout le long du tracé avec l’Algérie et la Libye.
Et la preuve par Dix est venue confirmer les hautes compétences de notre Armée nationale avec une organisation minutieuse et sans le moindre couac des obsèques nationales pour l’inhumation du président disparu Mohamed Béji Caïd Essebsi et chapeautées par le ministre de la Défense en personne qui est l’un des rares qui bénéficiait de la confiance de Bejbouj.
Sans oublier qu’il est l’un des rares, voire l’unique ministre de la Défense de l’histoire des gouvernements depuis l’indépendance à être si proche des chefs d’état-major et des officiers militaires « qu’il voit et côtoie tous les jours ou presque », comme il l’a mentionné lors d’un récent passage devant les députés.
Il est vrai qu’Abdelkrim Zbidi ne semble pas être un grand orateur ou encore homme d’humour comme l’était BCE, mais il possède d’énormes qualités qui font de lui « l’oiseau rare » recherché par une grande majorité des citoyens : Il est intègre, patriote, sérieux, discret, efficace, honnête.
Il a dit, une fois, en s’adressant, tout en riant, aux élus de l’ARP : « Je ne suis pas un politicien pour la simple et pure raison que je ne sais pas mentir, et je suis sûr que même si je mentais, je ne saurais le cacher… ». Une manière subtile de traiter les politiciens de « menteurs » !
C’est donc emporté par un élan populaire que M. Zbidi se trouve «poussé » à se porter candidat. Or, ce plébiscite, visible à l’œil nu, dérange certaines parties, adeptes de la politique de l’exclusion, d’où l’attaque de dénigrement, basée uniquement sur le dénigrement et l’insulte, se sont rués tels des mouches à travers des pages prépayées et dont les origines ne sont plus cachées.
Ces gens, n’ayant rien trouvé comme reproche, se sont contentés de dénoncer la « mounachda » qui a une connotation péjorative et négative à cause de ce qui s’est passé avec Ben Ali. A ceux-là, on répondra : Si les autres candidats sont « suppliés » par un parti politique, soutenus et financés par les hommes d’affaires qui disposent de l’argent, Abdelkrim Zbidi n’a pas de machine partisane pour l’accompagner, mais il a une bonne partie du « peuple » qui lui demande de se présenter dans un élan naturel et spontané.
Un scientifique et académicien !
Abdelkrim Zbidi, né le 25 juin 1950 à Rejiche, est un médecin et homme politique tunisien. Il est titulaire d’un doctorat de médecine de l’Université Claude-Bernard de Lyon, d’une maîtrise de physiologie humaine et exploitations fonctionnelles, d’une maîtrise de pharmacologie humaine, d’un diplôme d’études approfondies en physiologie humaine et d’un diplôme d’études et de recherches en biologie humaine.
Il devient coordinateur de la formation des techniciens supérieurs de santé à la faculté de médecine de Sousse entre 1981 et 1988 ; il occupe aussi plusieurs fonctions à la faculté : chef du département des sciences fondamentales entre 1982 et 1989 et professeur hospitalo-universitaire à partir de 19871. Il est par ailleurs chef de service des explorations fonctionnelles à l’hôpital Farhat-Hached de Sousse entre 1990 et 19991.
Il est chargé à partir de 1992 de missions d’expertise dans le domaine des applications médicales du nucléaire auprès de l’Agence internationale de l’énergie atomique1.
Il préside le collège de physiologie et explorations fonctionnelles, entre 1994 et 1997, relevant du ministère de la Santé publique et l’Université du Centre de 1995 à 1999 ; il est aussi doyen de la faculté de médecine de Sousse entre 2005 et 2008.
Il est également l’auteur d’une centaine de publications scientifiques et le directeur de plusieurs thèses en médecine.
Il est secrétaire d’État auprès du Premier ministre chargé de la Recherche scientifique et de la Technologie de 1999 et 2000, puis ministre de la Santé publique en 2001 dans le gouvernement Mohamed Ghannouchi.
Lors du remaniement du gouvernement d’union nationale, le 27 janvier 2011, il devient ministre de la Défense nationale, en remplacement de Ridha Grira en poste depuis 2010. Il reste ministre dans le gouvernement de Béji Caïd Essebsi puis dans celui de Hamadi Jebali. Le 6 septembre 2017, il fait son retour comme ministre de la Défense nationale.