Par Abdelaziz Kacem
Je surplombe notre scène politique. Elle grouille, grenouille, gargouille. Deux mots me sautent à l’esprit : tarés et mesquins. Ils sont d’étymologie arabe. Tare, de tarh (طَرْح), déduction des récipients de la pesée, d’où, par glissement sémantique, TARÉ, quelqu’un dont on a déduit la cervelle. Mesquin, de miskîn (مسكين), pauvre, au sens matériel. Il vire à l’indigence intellectuelle.
Ces tristes sires, empoisonnent l’environnement, salissent tout ce qu’ils touchent. Ils sont incapables de faire œuvre utile et restent résolument hostiles à tout effort de reconstruction.
Ils ont copieusement déblatéré sur BCE. Aujourd’hui, un nombre incalculable de Tunisiens honnêtes expriment leur ardent désir de voir, au Palais de Carthage, l’un des hommes les plus intègres du pays : Docteur Abdelkrim Zbidi.
Les Tarés et les mesquins, qui ont fait de la calomnie un sport national, commencent à se relayer, sur le Web, à ternir son image immaculée. Ils partent du plus immoral des principes : Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose. Victime de la même malveillance, le grand soufi Sidi Abou al-Hassan al-Chadhili (1197- 1258) quitte la Tunisie ingrate en lui décochant deux vers assassins. Je menace de les traduire un jour.