-
« Il faut s’assurer que le terroriste jouit de ses facultés mentales avant de le condamner», dixit Fakhfakh
Invité de Midi show sur les ondes de Mosaïque Fm, Elyès Fakhfakh, candidat à l’élection présidentielle anticipée, a agacé les auditeurs de la radio et irrité les Tunisiens, en général, par sa manière d’user et d’abuser du « Je ».
A entendre parler ce candidat, on a l’impression qu’il s’agit du meilleur politicien, du meilleur économiste, du meilleur financier et du meilleur sécuritaire. Pour lui, tous les gouvernants ayant défilé au pouvoir sont des « incompétents et des incapables ».
« J’ai laissé l’endettement à un taux de 45%, j’ai laissé les devises au plus haut taux de 120 jours, la mauvaise gestion, c’est les autres, les recrutements anarchiques, c’est BCE et l’année 2011, le terrorisme, c’est la Troïka qui a le mieux combattu le fléau… », a affirmé M. Fakhfakh. Autrement dit, si on avait Elyès Fakhfakh et la Troïka au pouvoir, la Tunisie aurait gagné tous les paris, selon ses dires.
Agressif, élevant la voix à la limite de l’arrogance, ce candidat avance des données invérifiables sur les résultats économiques du pays. Mais là où le bât laisse et où M. Fakhfakh a franchi le mur du son, c’est quand il a dit que pour la lutte contre le terrorisme, « il faut s’assurer que le terroriste jouit de ses facultés mentales avant de le condamner… »
Il a franchi le même mur du son quand il a « clashé » le défunt Président de la République, Mohamed Béji Caïd Essebsi en se posant en donneur de leçons et en assurant que feu BCE n’avait pas le choix entre la signature des amendements ou leur renvoi à l’ARP… ».