-
Le débrayage, prévu les 4 et 5 septembre, pourrait paralyser toutes les activités du secteur sanitaire
La Fédération générale de la santé (FGS), relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) n’a pas besoin d’entamer de nouvelles négociations avec le ministère de la Santé pour trouver une issue à la crise, a affirmé le secrétaire général de la FGS, Othman Jellouli.
L’annulation de la grève, qui est prévue pour les 4 et 5 septembre prochain dans les hôpitaux régionaux, locaux et universitaires et dans les groupements de la santé de base est tributaire de l’application, par le ministère de la Santé, de l’accord conclu le 11 mars dernier, a-t-il déclaré à l’agence TAP.
La Fédération est attachée à cette grève qui pourrait paralyser les activités du secteur sanitaire en raison de la non application par le ministère de la santé des dispositions de l’accord du 11 mars dernier et la non publication des décrets d’application dans le journal officiel de la République tunisienne (JORT), a-t-il affirmé.
Cet accord publié par la FGS prévoit la promotion exceptionnelle du cadre paramédical et administratif du secteur de la santé, ayant une ancienneté égale ou supérieure à 5 ans à la date du 1er octobre 2019, et la régulation de la situation professionnelle en prenant en considération les diplômes, outre la création de postes aux diplômés et l’accord sur l’ouverture de 600 postes additionnels en plus des 1000 postes en cours de distribution au titre de 2019.
D’après Jellouli, la Fédération est en train d’organiser des meetings aux sièges des unions régionales et dans les services et les hôpitaux en prévision à la grève.