La chanteuse Hind Nasraoui rend aujourd’hui un vibrant hommage à la grande dame de la chanson tunisienne Saliha qui a laissé son empreinte dans la phonothèque tunisienne. De son vrai prénom, Sallouha Bent Ibrahim Ben Abdelhafidh, est née en 1914 au village de Nebber. Elle est décédée en 1958 à Tunis à l’âge de 44 ans.
Avec sa voix douce interprétant des plus belles paroles, Saliha a acquis une notoriété qui a franchi les frontières pour toucher un public arabe impressionné par sa prestation et la richesse de ses cordes vocales.» C’est une occasion de faire connaître sa vie et son richissime parcours artistique à travers un vidéoclip making off auquel participent six jeunes talents qui interprètent un cocktail de ses plus célèbres chansons » a indiqué Hind. Et d’ajouter « Je suis amoureuse de cette grande Diva. Elle représente pour moi la sincérité, l’émotion, l’envie de vivre, de réussir, le grand art. Le cocktail que j’ai réalisé avec des jeunes à l’occasion de son 60ème anniversaire de son décès (26 novembre ) . Au fil des années, cette présence, cette voix, cette intonation reconnaissable s’est installée dans nos vies. Avec la Rachidia, elle va avoir ses plus grands succès. Les plus grands poètes de l’époque (El Arbi El Kabadi, Mohamed Marzouki, Ahmed Kheireddine, Mustapha Agha…) et les compositeurs les plus célèbres (Khémaïs Ternane notamment mais aussi Salah El Mehdi, Kaddour Srarfi, Mohamed Triki…) ont été au service de sa voix, une voix immense et inégalable jusqu’à nos jours. Saliha elle restera pour toujours vivante dans la mémoire et le cœur des tunisiennes et tunisiens « .
Hind Nasraoui a réuni des jeunes choristes qui ont beaucoup apprécié les chansons de Saliha. Les Nour Ayari, Aicha Boukchina, Lina Ayeb, Maram Mansour, Malek Riahi, Sirine Riahi ont su tirer leur épingle du jeu et interprété quatre succès de Saliha : « Bellah Ya Ahmed Yakhouya », Mridh Fani » Ardhouni Zouz Sbaya » et Sak Nejaak Sak ». L’enregistrement musical a été assuré par Aymen Riahi avec le bassiste Nabil Ourghi, le guitariste Rabii Jaawani, et l’ingénieur du son Naserddine Mahjoubi et le cameraman Hamdi Latrach
Kamel Bouaouina