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… Mais devant les critiques virulentes des juristes et universitaires, il a été contraint de dire qu’il n’en était même pas au courant. Démenti sans crédibilité !
Un simple coup d’œil sur le numéro du JORT en date du 20 août 2013, on constate que le chef du gouvernement à cette époque, l’islamiste et haut dirigeant nahdhaoui, Ali Laârayedh, avait nommé, par décret n° 2013-3233 du 7 août 2013, Kaïs Saïed, actuel candidat qualifié au second tout de l’élection présidentielle anticipée, en tant que membre du Conseil Supérieur Islamique !
Une semaine après cette nomination dont il était bien au courant, Kaïs Saïed a fait une déclaration sur les ondes de Mosaïque Fm dans laquelle il refuse ce poste et va jusqu’à nier avoir été mis au courant de ladite nomination. Puis, plus rien.
En effet, il reste à vérifier si son nom avait été retiré de la liste des membres du Conseil supérieur islamique et s’il avait contacté le gouvernement d’Ali Laârayedh pour le retirer.
D’autre part, nous savions, qu’à l’époque, cette nomination avait soulevé un grand tollé dans les milieux universitaires et des juristes, ce qui l’avait contraint à faire cette déclaration, car il faut vraiment prendre les gens pour débiles que de leur dire qu’on a été nommé à un poste et que le décret de nomination ait été rendu public au JORT sans que l’intéressé n’en soit mis au courant à l’avance !!!
En tout état de cause, le fait qu’Ali Laârayedh ait pensé à lui et l’ait nommé et publié le décret au JORT, cela prouve les accointances de Kaïs Saïed avec les milieux et les cercles des islamistes voire intégristes.
Noureddine HLAOUI