« Boycotter », est le mot d’ordre qui a mobilisé plus de 1,3 million de consommateurs tunisiens pour lutter contre la hausse des prix des fruits et des légumes. Une campagne qui commence à porter ses fruits dans la mesure où certains marchés s’engagent à baisser les prix des denrées alimentaires.
La campagne de boycott « Boycottons la cherté, vivons mieux » ( قاطع الغلاء تعيش بالقدا) a été créée, il y a quelques semaines, par un groupe d’internautes et s’est propagée sur Facebook avec l’objectif de protester contre la cherté de denrées alimentaires. Elle cible principalement les prix des bananes et des pommes de terre, ceux-ci ayant connu, durant la dernière période, une flambée fulgurante.
La campagne sur Facebook est basée sur l’idée de publier des photos des prix exposés dans les marchés de sorte que les membres du groupe s’unissent autour du boycott des denrées alimentaires dont les prix sont trop chers. Les prix de vente des pommes de terre (1,4 dinar le kilo), tomates (1,8 dinar le kilo) et bananes (6 dinars le kilo) ainsi que le zgougou sont les plus dénoncés par le groupe Facebook.
Par peur de vendre des produits périmés, certains marchands de légumes et des fruits ont été obligés de recourir à la baisse des prix. De cette façon, cette action commence à prouver son efficacité.
I.M