«Si l’ancien juge , Hédi Kediri, est nommé au poste de ministre de la Justice, cela revient à dire que ce département serait géré de facto, par Noureddine Bhiri ancien titulaire de ce département sous les deux gouvernements de la Troïka».
C’est ce qu’a écrit la juge et ancienne présidente de l’Association des magistrats tunisiens (AMT), Kelthoum Kennou dans un post rendu public sur sa page officielle Facebook, en réaction aux bruits qui courent concernant l’éventuelle désignation de M. Kediri à la tête du ministère de la Justice, sachant qu’il était, justement, directeur de son cabinet.
D’autre part, on souligne que le parti islamiste d’Ennahdha refuse de céder les deux portefeuilles de la Justice et de l’Intérieur afin que « les dossiers brûlants de l’appareil secret et des assassinats des deux martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, ne soient pas déterrés », selon les déclarations de Mongi Rahoui.
Bon à savoir, par ailleurs, que Noureddine Bhiri avait mis, quand il était ministre de la Justice, d’un seul trait de stylo, plus de 80 magistrats à la porte sous prétexte qu’ils étaient « corrompus », et ce sans procès, ni conseil de discipline, ni preuves rendus en public.
Plus encore, en menaçant de limoger plusieurs autres, il avait la certitude d’avoir mis au pas tout le corps de la magistrature, selon les anlystes.
Nourddine H