Des experts ont proposé ce lundi 9 décembre 2019, des projets de lois alternatifs qui remplaceraient les lois discriminatoires à l’égard des femmes qu’ils ont identifiées dans la législation des sept pays arabes (la Tunisie, l’Algérie, l’Egypte, la Jordanie, le Liban, le Maroc et la Palestine). Et ce lors d’une table ronde régionale qui a eu lieu, lundi à Tunis, dans le cadre du programme régional sur » La lutte contre la violence à l’égard des femmes dans le sud de la Méditerranée »
Les projets de lois alternatives aux lois discriminatoires qui ont été préparées par des experts lors de cette rencontre régionale, seront présentés aux autorités et aux partis politiques, à la clôture du forum régional de lutte contre la discrimination contre les femmes dans la législation qui se tiendra le 10 et 11 décembre 2019, a indiqué, à l’agence TAP, le professeur en droit constitutionnel, Salsabil Klibi.
Klibi a souligné que les experts ont identifié de nombreuses lois discriminatoires qui existent dans la législation de la plupart des pays du sud de la méditerranée, ajoutant que ces lois concernent particulièrement la famille, l’espace public et les domaines économique et politique.
Il s’agit de lois liées à la polygamie, à l’âge minimal exigé pour le mariage ainsi qu’à l’autorisation parentale exigée même pour les femmes adultes.
Les lois discriminatoires à l’égard des femmes incluent, également, la discrimination fondée sur le sexe en ce qui concerne la progression de carrière et l’emploi dans les secteurs privé et public.