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La justice décide d’empêcher toute transaction d’entreprise concernant cette entreprise en attendant le jugement définitif
A l’instar des divers journaux de la presse écrite, Dar Assabah connaît des difficultés financières énormes, ce qui se répercute sur son rendement purement journalistique.
Faisant partie des biens confisqués par l’Etat après le 14 janvier 2011, dans le sens où la majorité des actions étaient détenues par Sakher El Matri, gendre de Ben Ali, ce chantre du monde journalistique n’a cessé d’enregistrer les déboires d’ordre matériel et financier, malgré l’existence d’une pléiade de journalistes et de techniciens.
Aux dernières nouvelles, Raouf Cheikhrouhou, fils de Habib Cheikhrouhou et détenteur de 20% du capital de l’entreprise, a obtenu un début de gain de cause suite au procès qu’il a intenté en vue de récupérer ses parts.
« Cela fait quelque temps que je n’assiste plus aux réunions du Conseil d’administration de Dar Assabah, commence à indiquer Raouf Cheikhrouhou, parce que je ne veux pas cautionner la gestion suivie par les administrateurs judiciaires qui ont été nommés à sa tête… ».
Et d’enchaîner : « Quand j’ai quitté la direction de cette entreprise, elle disposait d’un actif de plus d’un million de dinars, mais au fil des ans les pertes se son accumulées pour atteindre actuellement près de 20 millions de dinars de déficit… ».
Et de conclure : « J’ai trop patienté et maintenant l’affaire est devant la justice qui m’a donné raison suite à ma requête d’indemnisation, et ce en décidant, dans un premier temps une mesure protectrice empêchant toute transaction concernant ce bien en attendant le jugement définitif ».
Affaire à suivre quant à l’avenir de cette prestigieuse entreprise journalistique, désormais, en pleine dégringolade…
Noureddine HLAOUI