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Confirmation des clivages profonds entre le « noyau dur » du cabinet présidentiel et le staff de la communication dirigé par Rachida Ennaïfer
Le noyau dur du cabinet présidentiel a fini par jeter l’éponge au bout de 100 jours. En effet, après le départ de Tarek Ettaïeb, directeur du cabinet, nommé, dès le départ, pour trois mois, qui a regagné son poste d’ambassadeur de Tunisie à Téhéran, c’est au tour d’Abderraouf Betbaïeb de démissionner, apparemment, pour des divergences avec le staff de la communication chapeauté par Rachida Ennaifer.
Et comme jamais deux sans trois, le directeur du Protocole, Tarak Hannachi a fini lui, aussi, par quitter la barque du Palais de Carthage, ce matin même du jeudi 6 février 2020, sachant qu’il a été remplacé par Naoufel H’diya qui occupait, jusque-là, le poste du service des immunités au ministère des Affaires étrangères.
Pour revenir au départ de Tarak Hannachi, il est bon de mentionner le rôle crucial qu’il a joué, en sa qualité de grand connaisseur des arcanes algériens, dans la réussite de la visite du président de la République en Algérie et dont les modalités d’organisation ont été mises au point par ses soins.
Ces départs confirmeraient, si besoin est, les clivages entre le cabinet et le département de la communication dont la responsable, Rachida Ennaifer, est accusée nommément par Abderraouf Betbaïeb de « faire répandre des intox… » tout en la menaçant de « sortir de se départir de son obligation de réserve si elle poursuivait la tenue des propos diffamatoires à son encontre… ».
Noureddine HLAOUI