Le ministère de l’Intérieur a rendu public, dans la soirée d’hier vendredi 21 février 2020, un communiqué dans lequel il indique qu’après avoir déposé une plainte selon laquelle il avait été agressé, l’imam de la mosquée Al-Rahmane de la Marsa, prétendument profanée par des inconnus, a avoué être l’auteur de cette mise en scène en commettant tous les actes de vandalisme.
En effet, l’imam en question avoue avoir éparpillé les livres et documents religieux à même le sol tout en détruisant le lustre de la mosquée, vers 22 h, soit quelques heures après la prière d’El Îcha.
Et pour donner plus de crédit à ce simulacre criminel, il s’est de nouveau rendu à la mosquée, à l’aube vers 3h, où il s’est assené des coups, juste ce qu’il faut pour faire croire qu’il a fait l’objet d’une agression. Croyant que son scénario est bien ficelé, il s’est dirigé vers les employés à la mosquée pour leur raconter cette histoire montée de toutes pièces.
Et pour couronner le tout, il a publié les photos du prétendu incident sur Facebook pour créer une polémique et faire le buzz.
Le même communiqué du ministère de l’Intérieur conclut en précisant qu’interrogé sur le pourquoi de toute cette histoire inventée et imaginée, l’imam a reconnu qu’il voulait se faire remarquer par les autorités de tutelle dans le but de bénéficier d’une désignation, à titre officiel, en tant qu’imam des 5 prières (el khams) à ladite mosquée sise à La Marsa.