La présidente du Parti Destourien Libre (PDL) s’est dite, mardi, menacée, aux côtés des élus de son parti, à la lumière de la mise en place d’une » nouvelle dictature » au sein du parlement, selon ses expressions.
Lors d’une conférence de presse à l’hémicycle du Bardo, Abir Moussi, qui était accompagnée des membres de son bloc parlementaire (17 élus) a affirmé que l’Etat Tunisien et ses institutions seront tenus pour responsables de tout traitement pouvant porter atteinte à son intégrité physique.
Abir Moussi réagit à ce qu’elle qualifie de » menaces sérieuses » proférées, ce mardi, par certains députés de la Coalition Al Karama, dénonçant, dans ce contexte, l’inaction du pouvoir judiciaire.
» Le degré de violence était bien plus élevé par le passé contre les députés du PDL. Mais aujourd’hui un nouveau degré de violence a été franchi « , s’est-elle indignée.
Lors d’une séance plénière de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) consacrée, ce mardi, à l’examen des modifications de la loi éléctorale, les députés du PDL et de la Coalition Al Karama ont échangé les accusations dans un climat particulièrement tendu.
Abir Moussi a considéré les propos proférés par un député de la Coalitiona Al Karama comme » accusation de mécréance et incitation à l’assassinat.