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…avant de s’arrêter à cause d’une panne, selon les dires d’Abir Moussi
Le champ Nawara, entré mardi en phase d’exploitation effective, a approvisionné la STEG en gaz naturel pendant deux heures, avant de s’arrêter à cause d’une fuite de gaz, a affirmé Abir Moussi présidente du PDL (parti destourien libre) et de la commission parlementaire de l’industrie, de l’énergie, des ressources naturelles, de l’infrastructure et de l’environnement.
Intervenant lors d’une réunion tenue, mercredi, pour présenter le rapport de la visite de terrain effectuée (28 et 29 février 2020) par une délégation parlementaire aux champs Nawara et El Waha, Moussi a ajouté que l’Entreprise tunisienne d’activités pétrolières (ETAP) attend les rapports techniques pour connaître les causes, le degrés de dangerosité et le temps nécessaire pour régler cette panne.
Qualifiant le démarrage d’exploitation du champ Nawara » d’échec », Moussi a indiqué que la commission suivra ce dossier, évoquant la possibilité d’envoyer des experts sur le site en cas de persistance de la panne.
Au début des travaux, un nombre de députés a quitté la salle après le refus de la présidente de la commission de présenter les points litigieux au vote.
Ces points concernent l’approche de concertation avec le bureau de la commission sur l’identification de l’ordre du jour de la réunion.
Réagissant sur ce point, Moussi a estimé que le vote n’est pas appliqué sur des points déjà fixés par la loi, ajoutant que la méthode de concertation est fixée par le président de la commission sur la base du calendrier de l’ARP.
Lors de la réunion, le député Jdidi Sboui (Qalb Tounes) a annoncé son retrait de la commission, estimant que cette dernière n’assume plus sa mission à cause des tiraillements entre ses différents membres.
Au cours de la réunion, des vidéos de la visite d’une délégation parlementaire aux deux champs Nawara et El Waha ont été présentées.
« Ces vidéos démentent la version de certains membres de la commission qui ont affirmé que l’accès au champ Nawara leur a été interdit « , affirme Moussi, ajoutant que l’interdiction a concerné certains lieux pour des raisons de sécurité.