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Le confinement total annoncé incessamment et fermeture de l’espace aérien demain à minuit ?
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Un pic serait attendu d’ici lundi ou mardi prochains
La situation empire de jour en jour. Malheureusement, le nombre des cas avérés augmente de plus en plus au point d’enregistrer, en ce jour du jeudi 19 mars 2020, dix nouveaux cas. Et chacun y va de sa vision de la chose et des propositions qu’il estime nécessaires pour endiguer le fléau et limiter un tant soit peu sa progression qui va crescendo.
Dans l’état actuel des choses, la situation se présente ainsi les chiffres officiels de l’Observatoire national des maladies nouvelles et émergentes : Ariana : 9 cas ; Kairouan : 2 cas ; 1 cas à Gafsa ; 3 cas à Mahdia ; 14 cas dans le Grand Tunis ; 2 cas à Bizerte ; 1 cas à Tataouine ; 2 cas à Sousse ; 1 cas à Monastir ; 1 cas à Sfax ; 1 cas à Médenine ; 1 cas à Ben Arous et 1 cas à Nabeul.
Or, une lecture analytique dans ces chiffres nous laisse sceptiques quant à la réalité de la situation. En effet, sans contester la crédibilité des responsables de l’Observatoire, ce dernier aurait dû expliquer au commun des citoyens que ces chiffres demeurent aléatoire et en deçà de la réalité dans le sens où les autorités médicales n’ont pas procédé à des analyses systématiques pour tous les cas potentiellement suspects.
Et si, aujourd’hui on a recensé 10 nouveaux cas contaminés d’un seul coup, il faut s’attendre à une hausse exponentielle de ce chiffre et il faudrait s’attende à un chiffre pouvant dépasser les « cent » d’ici fin mars, voir le millier d’ici le mois d’avril prochain !
D’où la nécessite selon plusieurs voix de spécialistes et autres quant à l’obligation de procéder à un confinement total pour au moins une quinzaine de jours. Une proposition qui est en train de faire son grand bonhomme de chemin puisqu’on parle d’une annonce imminente dans ce sens sans parler de la fermeture totale de l’espace aérien d’ici demain, vendredi 20 mars 2020 à minuit.
Il faut dire que certains bruits, alarmistes certes, mais réalistes, parlent d’une atteinte d’un pic d’ici lundi ou mardi prochains ! C’est dire que le plus dur est à venir et qu’il vaut mieux s’attendre au pire dès-à-présent que d’être surpris par une ampleur insoutenable du phénomène…
Tout ceci, c’est pour dire qu’il faut se serrer les coudes, au sens figuré, bien entendu, et qu’il faut être solidaire et unis pour espérer sortir de cette crise inédite et jamais vue, avec les moindres dégâts possibles.
Noureddine HLAOUI