Par Amine BEN GAMRA*
Pour freiner le virus, il faut agir vite. Il faut prendre des décisions rapidement pour renforcer nos hôpitaux.
Il faut faire des renforcements au niveau des lits, au niveau de l’équipement, au niveau du personnel sanitaire et ordonner des réquisitions de tout biens et services nécessaires afin de lutter contre la catastrophe sanitaire ,par exemple, utiliser des taxis et des hôtels pour le personnel soignant, réquisitionner du matériel médical, des masques de protection pour les professionnels de santé ou certaines populations à risque…
Si on parle d’un certain pourcentage d’atteinte de la population, il faut penser qu’il y a un certain pourcentage d’atteinte du personnel. Il faut identifier les risques au niveau des hôpitaux et les cartographiés et mettre des procédures efficaces pour limiter les risques de contagion au niveau du personnel médical.
Il faut aussi renforcer la capacité d’analyse des tests de COVID-19.
Des mesures doivent être prises urgemment pour permettre notamment au gouvernement d’effectuer des achats sans appel d’offre.
Tous nos hôpitaux de secteur public et privé doivent coordonnés et collaborés pour faire face à cette épidémie. Il faut libérer des lits, libérer des équipements. Et même ajouter des lits.
Il faut aussi accorder au ministre de la Santé le pouvoir de rappeler des infirmières retraitées en éliminant des procédures administratives.
On a une espèce de course contre la montre. Pour freiner le virus, il faut agir vite. Il faut prendre des décisions rapidement. C’est pour cela qu’il faut mettre de côté les règles ordinaires.
Il n’y a pas de raison de paniquer. Ensemble on est capable de surmonter cette crise.
*Expert Comptable -Commissaire Aux Comptes
Membre de l’Ordre des Experts Comptable de Tunisie