Guérir du coronavirus n’est pas du domaine du possible. Mieux encore : c’est ce qui se fait sous d’autres cieux. Des cieux veillant sur des hommes pas spécialement vaillants ou courageux. Des Docteurs qui font humblement leur métier de médecin-chercheurs.
Le coronavirus a déjà été vaincu il y a plus d’un mois en Chine. Le 19 février 2020, la revue Bioscience Trends publiait les résultats d’une étude chinoise effectuée dans 10 hôpitaux chinois et touchant cent patients victimes du coronavirus. Les trois médecins chinois, auteurs de cette étude,ont administré la chloroquine, médicament conçu pour soigner le paludisme à la base, à leurs patients. Résultat sans équivoque : les malades guérissent rapidement. Celui qui nous a rapporté la nouvelle salvatrice est le professeur Didier Raoult. “Un banal traitement à la chloroquine a montré des signes d’efficacité contre le coronavirus” déclarait Raoult à l’AFP.
C’était le 25 Février et les italiens ne mouraient pas encore par milliers !
CHLOROQUINE : CROQUE-VIRUS.
Qui est le Professeur Raoult Didier ? Apparemment, c’est quelqu’un qui a dédié sa vie aux batailles contre les virus. Mais à voir ses cheveux longs et sa bague imposante on est tenté de dire “pas que.. !” Est-ce important ? Peut-être bien. Nous le verrons plus loin.
Raoult est le Directeur de l’Institut Méditerranée Infection. Une institution très impliquée dans la détection du coronavirus en France. La nouvelle est magnifique et elle est appuyée avec force par le chercheur et homme de terrain Raoult. “J’ai prescrit ce médicament à plus de 4000 malades tout au long de ces 25 dernières années. Des patients le prennent depuis vingt ans. Sans problème. C’est un médicament qui existe depuis soixante-dix ans. Il est très bien toléré et ses effets secondaires sont maîtrisés.” C’est ce que le Professeur Raoul Didier va déclarer à “La Provence”, le 17 Mars dernier.
Si c’est vraiment le cas, pourquoi cette annonce, qui aurait dû être accueillie et relayée avec un grand enthousiasme par le milieu scientifique, pourquoi a-t-elle rencontré tant de défiance politique et médicale? Certains pensent que c’est parce que les big pharmas n’ont rien à gagner avec le plaquénil. Leurs représentants dans le métier, des médecins influents, le discrediteraient alors en attendant que les multinationales imposent un médicament-miracle et coûteux. Mais Laeticia voit les choses autrement : “Je pense qu’on prend le Professeur Raoult pour “un allumé “ par rapport à son physique et ses cheveux longs. Mais il est un scientifique reconnu et brillant.” Ces éloges proviennent d’une jeune femme française et sont rapportées par “La LYONNE REPUBLICAINE”, le 21 Mars 2020. Laeticia, 37 ans, avocate, se dirigeait vers l’hôpital marseillais, quelques jours auparavant, avec la certitude qu’elle allait mourir. Une toux qui saccage et une fièvre qui assomme. Voilà de quoi souffrait Laeticia en poussant la porte de l’hôpital marseillais pris sous l’aile savante du Professeur Raoult. On lui demande si elle veut participer à une expérience scientifique : On va placer 24 patients sous 600 mgr/jour de chloroquine et observer l’évolution de leur charge virale pendant 10 jours. Elle signe sans regarder, elle l’avocate ! Le Ministère de la Santé français n’a pas cru en les recommandations de celui qu’il a pourtant fait trôner sur un établissement aussi prestigieux. Mais le Ministère a autorisé le Professeur Raoult à mener cette expérience.
Pour le bonheur de Laeticia : “Je suis devenue négative en quelques heures. J’ai pu retrouver ma famille en quatre jours alors que je croyais mourir.” Alors que meurent encore par milliers des citoyens d’un monde où l’information circule à la vitesse de la lumière mais n’arrive pas à éclairer les têtes de certains décideurs detenant entre leurs mains la vie de millions de citoyens. Laeticia fait partie des 75% des 24 patients qui,au bout de six jours, ont vu leur charge virale fondre complètement. “Les autres ne vont pas plus mal.” affirme le Professeur Didier. Contrairement aux patients de l’hôpital de Nice, dont 90 % continuent encore à souffrir depuis plus de 15 jours sans guérir ! Là-bas, on a préféré faire sans la chloroquine ! Mais, les médecins apprennent de leurs erreurs : le CHU de Nice est autorisé depuis hier, le 22.3.2020, à utiliser le protocole du Professeur Didier, rapporte France 3 Régions.
L’expérience de Marseille est donc concluante et confirme les résultats des chercheurs chinois.
EFFETS SECONDAIRES : “PROPOS DÉLIRANTS !”
Mais jusqu’au jour d’aujourd’hui, la méfiance persiste dans les milieux scientifiques français. Pourquoi certains scientifiques crient-ils aux effets secondaires et parlent de dangers cardiaques? Didier répond et ne mâche pas ses mots :”Ce qu’on dit sur les effets secondaires de la chloroquine est tout simplement délirant. Ce sont des gens qui n’ont pas ouvert un livre de médecine depuis des années. Plus d’un milliard de gens en ont bouffé (ce n’est pas mal comme échantillon !). Je connais très bien ces médicaments, j’ai traité 4000 personnes au plaquénil depuis 20 ans !”
Les chinois et les coréens pensent de même. Ils ont obtenu de très bons résultats !
En Chine, on compte 0 cas de nouveaux malades depuis trois jours, rapporte SUDOUEST.FR !
Monsieur Trump, l’homme qui croit rarement les chercheurs, est aussi très enthousiaste et pense que ce médicament changerait certainement la donne. Plus de panique : On tombe malade, on prend ses médicaments et on guérit en quelques jours..si l’on a été dépisté assez tôt. Peut-être même sans être hospitalisé, aux médecins de voir. Il ne s’agit pas là d’une opinion mais d’un constat scientifique fait en Chine, en Iran, en Corée du Sud et en Arabie Saoudite. C’est ce que rapporte RTSinfo, il y a deux jours. La Suisse aussi s’est mise au Plaquénil !
EN TUNISIE : ENDIGUER RAPIDEMENT L’ÉPIDÉMIE ? YES, WE CAN !
La Tunisie doit mettre à profit les expériences chinoise et coréenne pour éradiquer le coronavirus. La Chine était la première à utiliser la chloroquine pour traiter le corona et cela lui va très bien puisque l’épidémie tend à disparaître dans un pays aussi vaste et contenant près de 1,4 millards d’habitants.
DÉPISTER, DÉPISTER !
Mais, contrairement à la Chine, la Corée du Sud, qui préconise aussi la chloroquine, n’a pas eu recours au confinement systématique et généralisé. Le pays n’a pas été paralysé et malgré la forte épidémie, la Corée s’en est sortie avec moins de 100 morts. Le secret ? Il n’y en a pas. Le pays a choisi la voie du dépistage généralisé et systématique. On teste (presque) tout le monde, on traite vite les malades qui, en guérissant, ne contaminent plus le reste de la population. Ainsi, s’arrête la maladie sans attendre jusqu’à ce qu’elle s’aggrave et devienne plus difficile à gérer. Il faut dire aussi que pendant cette période de dépistage et de soins, les coréens ont été très disciplinés en respectant à la lettre les mesures de sécurité.
“Dépister, c’est du bon sens” affirme l’infectiologue Raoult. Avant d’ajouter :” Pour l’instant les cas graves sont ceux qui ne sont ni détectés, ni traités. Ils arrivent avec une insuffisance respiratoire très grave, vont directement en réanimation pour y mourir ! Si on dépiste et qu’on traite les gens précocement il y a forcément plus de chance de les sauver que 48h avant la phase terminale.” Clair et logique.
Qu’est ce qu’il nous reste à faire donc en Tunisie ?
Il faut d’abord dépister à outrance pour déterminer le nombre de malades. Ils sauront ainsi qu’ils le sont et arrêteront de contaminer leurs proches.
Mais vu comment sont les choses, on ne pourra jamais autant dépister puisqu’il n’y a que l’hôpital Charles Nicole, à Tunis, qui centralise cette opération. Pourquoi donc ne pas équiper et autoriser les milliers de laboratoires privés à faire ce dépistage à travers la République avec des prix abordables ?
Il reste donc à l’État de résoudre ce problème, s’il existe, et à rendre le plaquénil disponible pour soigner les malades au plus vite.
S’il y a manque de moyens, l’État et la société civile devraient faire appel aux milliardaires (en dollars) tunisiens pour sauver leur pays et leur peuple. Je suis sûr qu’ils répondront présents à condition que la gestion de leurs dons soit transparente.
Pour commencer et à propos de transparence, l’État devrait communiquer sur tous ces points : Quel est le stock de plaquénil disponible ? Est-il possible de permettre aux laboratoires privés de dépister ce virus ? Quels devraient être les coûts ? A ce propos, certains avancent que le coût d’un test de dépistage ne devrait pas dépasser les 50Dt quand le Ministre de la santé avance le chiffre de 700dt. Qu’en est-il au juste ?
C’est en posant les bonnes questions qu’on trouve les bonnes réponses. Il y a du génie dans ce pays, c’est ce qui le sauvera. A condition que les types, qui ne sont pas du tout géniaux, restent confinés !
MOHAMED BEN KHALIFA