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Pourquoi la cheffe de cabinet présidentiel colle au chef de l’Etat comme son ombre ?!
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Quel mystère derrière la présence d’Ali Ben Nsib à certaines entrevues privées de Chahed avec Saïed ?!!!
La villa mitoyenne au Palais de Dar Dhiafa à Carthage était occupée par Firas Guefrech, conseiller chargé de la communication auprès de feu Béji Caïd Essebsi en tant que logement de fonction. Et libérée depuis, elle devait être aménagée pour servir de crèche et de garderie pour les enfants des membres de la sécurité présidentielle qui auraient eu, ainsi, leur progéniture en lieu sûr et proche de leur lieu de travail..
Mais, au dernier moment, ce projet a été abandonné, car la ville est redevenue un logement de fonction offert à Nadia Akacha, cheffe du cabinet présidentiel.
Tant qu’on y est, il est bon de souligner que la cheffe de cabinet, ayant pour mission de s’occuper de l’agenda du chef de l’Etat, de l’administration et de l’ordonnancement touchant au personnel du Palais de Carthage, se charge aussi d’accompagner le président de la République dans tous ses déplacements et d’assister à toutes ses entrevues
Or, tout le monde sait qu’en son absence, personne n’a le droit de signer aucun document. Autrement dit, si elle passe toute une journée, voire plus, comme cela a été le cas lors du déplacement à Djerba et ailleurs, le fonctionnement et la gestion des affaires du cabinet se trouvent bloqués durant toute cette absence.
D’autre part, de sources proches des milieux du Palais de Carthage, on apprend que lors de ses dernières audiences avec Kaïs Saïed, l’ancien chef du gouvernement, Youssef Chahed, avait droit, certaines fois avec l’aval de la cheffe du cabinet, à une rallonge d’une dizaine minutes de discussions à titre privé tout en étant accompagné d’un certain Ali Ben Nsib.
Ce dernier, qui est un personnage aux contours flous, a été, tour à tour, journaliste aux premières commandes dans deux grandes maisons, Dar Assabah et Dar Achourouq, avant de s’éclipser tout en étant un des proches de Raouf Khammassi en Allemagne, sans oublier que certains le présentent comme étant l’homme des « missions, à la fois, difficiles et discrètes ».
Le contenu de ces entretiens en aparté ayant tout l’air de discussions privées et qui n’apparaissent, donc, ni dans le communiqué officiel sur la page de la présidence de la République, ni dans les vidéos diffusées sur le même site, demeure un mystère et une énigme qui nécessite une explication. Tout comme l’énigme de la proposition par Youssef Chahed et son parti Tahya Tounès de la candidature d’Elyès Fakhfakh pour former le gouvernement.
Certaines sources, souvent bien informées et dignes de foi, évoquent l’existence de tout un scénario qui se trouverait derrière cette proposition et sur lequel on reviendra très prochainement.
Noureddine HLAOUI