Le groupe du parti destourien libre (PDL) a dénoncé, jeudi, ce qu’il a qualifié de » violences commises » contre sa présidente Abir Moussi, regrettant le recours aux médias, aux tribunes et aux espaces parlementaires pour mobiliser l’opinion publique contre sa dirigeante.
Dans un communiqué rendu public, ce jeudi, le bloc du PDL (16 élus) a dit fustiger une » campagne de dénigrement orchestrée » menée contre tous les députés du parti, réaffirmant sa position constante de ne pas se rapprocher des organisations » obscurantistes « , selon ses expressions.
D’après le parti, les abus commis consistent en l’interruption des paroles des élus du PDL, à maintes reprises, lors des séances plénières de l’assemblée des représentants du peuple et les réunions de certaines commissions.
« Les députés sont souvent privés de leur droit à un point d’ordre , conformément au règlement intérieur du parlement « , s’indigne le bloc du PDL.
Et d’ajouter ; toutes les demandes et revendications du bloc sont systématiquement rejetées. Le bureau du parlement a été instrumentalisé pour régler des comptes politiques. »
Une altercation a éclaté, mardi 21 avril courant, lors des travaux de la commission parlementaire de l’Industrie entre la députée Abir Moussi (PDL) et Iyadh Elloumi (Qalb Tounes), suivie d’échanges d’accusations sur les médias. Abir Moussi dit être insultée par Iyadh Elloumi, ce que ce dernier dément.