• « Même si Abir Moussi est assassinée, il y en aura d’autres qui émergeront pour reprendre le flambeau… ».
Toute une pile de documents faisant tous état de menaces de mort visant Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre (PDL) lui ont été montrés, aujourd’hui vendredi 8 mai 2020 dans les locaux de l’Unité d’investigation dans les crimes terroristes où elle s’est rendue sur convocation de la direction de cette Unité.
C’est ce qu’a indiqué Abir Moussi, en fin d’après-midi d’aujourd’hui lors d’un point de presse avant de préciser que ces menaces proviennent de la Tunisie et de l’étranger.
D’autre part, la présidente du PDL a jouté que ces menaces ne la feront pas plier d’un iota de sa ligne de conduite et ne feront changer ni sa ligne politique ni son discours et mouvements pour la Tunisie. Et d’ajouter en substance : « Même si Abir Moussi est assassinée, il y aura plusieurs autres Abir Moussi qui émergeront pour reprendre le flambeau… ».
Evoquant le refus de faire passer sa proposition de procéder au questionnement de Rached Ghannouchi pour ses contacts faits en catimini avec l’étranger, plus précisément avec le président turc Erdogan, Abir Moussi a tourné en dérision les arguments opposés par les Samira Chaouachi et Tarek Ftiti qui affirment que le questionnement du « Cheikh » est irrecevable.
En effet, la présidente du PDL a fait passer un enregistrement de Rached Ghannouchi où il reconnaît le droit des députés de réclamer des éclaircissements et poser des questions au président de l’ARP. « On ne peut rien attendre d’un parlement dont les membres ne questionnent pas leur président », dit-il effectivement en substance.
Noureddine HLAOUI