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Pourquoi certains collègues sont intimidés par les Makhlouf et consorts ?!
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Elyès Gharbi aurait dû exiger des excuses publiques et immédiates ou interrompre l’interview…
Le chef de file du parti d’El Karama composé d’individus faisant partie des défuntes et tristement célèbres Ligues de protection de la révolution (LPR dissoutes par la justice), Seifeddine Makhlouf, continue à jouer le rôle de grande gueule intimidateur et de Monsieur « sait tout » croyant qu’il peut ainsi se permettre tous les dépassements et intimider ses vis-à-vis tout en adoptant une attitude agressive et envahissante.
Ayant été critiqué, sans être nommé mais avec des insinuations subtiles et caricaturales, ce même Makhlouf s’est vu inviter sur le même plateau où le chroniqueur Haythem El Mekki l’avait critiqué. N’espérant pas meilleure opportunité, Seifeddine Makhlouf s’est complètement « lâché » en traitant notre collègue de « chien » et de « vendu », suscitant des protestations sans vigueur, ce qui l’a enhardi pour répéter la même insulte.
L’animateur, Elyès Gharbi a certes, protesté et lui a juste dit qu’il n’admettait pas de pareilles insultes sur son plateau. Sans plus ! Pourtant, une réaction ferme et énergique s’imposait dans le sens d’exiger de « l’invité » des excuses publiques et immédiates sinon, l’interview allait être, purement et simplement, stoppée.
Mais au lieu de cela, l’animateur a répondu « hadher » à l’exigence de Seifeddine Makhlouf de dépasser le débat sur les insultes et de reprendre le sujet de son passage à la Radio.
D’ailleurs, le secrétaire général du Syndicat des journalistes tunisiens (SNJT), Néji Bghouri, qui a vigoureusement, dénoncé les propos de Makhlouf les qualifiant « d’atteinte flagrante à la déontologie et à la dignité humaine », a appelé « les collègues à faire face à ce fléau dangereux et de ne pas inviter toute personnalité publique prônant la violence et la haine… ».
Et Seifeddine Makhlouf fait, bel et bien, partie de cette catégorie à… bannir ! Pour notre part, on ne peut qu’exprimer notre soutien et solidarité à Haythem El Mekki qui apporte, par son sens de la logique et de la satire et par son engagement quotidien et sans faille au respect des libertés et des droits de l’Homme.
Car les ennemis des libertés semblent être enhardis par le silence, la dispersion des forces progressistes et la timidité des réactions à leurs provocations. Et sans un sursaut réel face aux obscurantistes adeptes des écoles moyenâgeuses comme celle de Regueb et du retour des pratiques de 15 siècles en arrière, la Tunisie risque d’être perdue. Et cette fois-ci, irrémédiablement !…
Noureddine HLAOUI