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« Madame Propre » et l’adepte de « rabâa » veulent faire impliquer Abir Moussi dans une affaire de terrorisme
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« Si je rendais publics des dossiers impliquant Samia Abbou, je vous assure qu’elle aurait, alors, si honte qu’elle n’oserait plus paraître en public !!!… »
La révélation faite, aujourd’hui vendredi 12 juin 2020, par Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre (PDL) a fait l’effet d’une bombe. Un vrai scandale jamais vu et de la plus haute gravité.
La dernière chose qu’on pouvait imaginer est que deux députés, l’une députée du parti « propre » et épouse du super-ministre qui fait de la lutte contre la corruption son crédo, et l’autre député du parti qui se veut être celui qui craint Dieu, mais qui s’était tristement illustré pour avoir brandi le signe de « rabâa »des khouenjiya.
Elle, c’est Samia Abbou, lui, c’est Becher Chebbi. Tous deux sont des avocats et juristes, donc, qui savent, théoriquement ce que c’est manigancer un scénario et monter une affaire de toutes pièces pour « jeter » une tierce personne en prison sous le chef d’accusation, tenez-vous bien, d’acte terroriste. La pire des inculpations.
C’est ce qu’a révélé Abir Moussi, enregistrement audio-vidéo à l’appui. C’est Samia Abbou et Becher Chebbi, n’ont pas réalisé que le micro était branché et se sont mis à «tisser les ficelles d’un complot contre la présidente du PDL, tout en collant les pires qualificatifs à Abir Moussi qui a annoncé avoir tout consigné auprès d’un huissier de justice en vue de déposer une plainte.
Or, nous savons qu’en cas de flagrant délit, l’immunité parlementaire est automatiquement levée. Et c’est le cas
Plus scandaleux encore est la réaction enregistrée par Becher Chebbi qui, au lieu de s’excuser de ses propos condamnables, s’est contenté de dire que « Abir Moussi est habituée des pratiques d’espionnage » oubliant que ce n’est pas la faute de la président du PDL si le micro a été oublié en état de fonctionnement.
En tout état de cause, Abir Moussi a lancé un SOS de détresse contre tout ce qui peut arriver au sein de l’enceinte du Palais du Bardo tant que c’est Habib Khedher qui en commande le fonctionnement et qui permet aux extrémistes des tristement célèbres LPR d’entrer et de sortir comme bon leur semble.
Et de conclure que ce n’est dans ses habitudes de procéder par des rapports en disant en substance : « Si je voulais, j’aurais rendu publics des dossiers, étayés, de l’époque où Samia Abbou, qui se disait être une militante du temps de Ben Ali. Je vous assure qu’elle aurait, alors, si honte qu’elle n’oserait plus paraître en public. Ce ne sont pas nos méthodes, nous livrons une guerre politique basée sur les arguments et nous rejetons ce type de pratiques abjectes…».
Noureddine HLAOUI