Samia Abbou, élue d’Attayar a refusé, aujourd’hui vendredi 12 juin 2020, de présenter des excuses à Abir Moussi pour avoir qualifié cette dernière de » mercenaire « .
Abbou réagit à la diffusion d’une vidéo fuitée dans laquelle on l’entend proférer des propos » déplacés » et » injurieux » contre Abir Moussi, présidente du PDL, et ce, lors d’une discussion avec le député d’Ennahdha Becher Chebbi.
« Je ne m’excuserai pas d’avoir traité Abir Moussi de « mercenaire » par ce qu’elle était une vraie » mercenaire » sous le régime du président déchu Ben Ali », a-t-elle déclaré aux médias.
Abbou a expliqué que l’enregistrement publié par Moussi, est une discussion, avec le député du bloc d’Ennahdha Becher Chebbi, tenue en dehors du cadre officiel de la plénière, mais en plein salle de la Commission.
Elle a, cependant, présenté des excuses à Abir Moussi pour avoir avancé des propos injurieux contre elle et en son absence comme « chienne ».
A ce propos, Abbou a invité Moussi à « renoncer aux pratiques de la police politique et à arrêter d’espionner ses collègues à l’ARP », selon ses allégations alors que la présidente du PDL n’y est pour rien et de ce n’est sûrement pas sa faute si le micro était resté ouvert.
Plus tôt dans la matinée, Abir Moussi a accusé le président de l’ARP, Rached Ghannouchi et son chef de cabinet, Habib Khedher, de préparer un « complot contre elle et contre son parti, au parlement ».
Lors d’une conférence de presse, Moussi a dénoncé ce qu’elle a qualifié une formation « d’une bande de criminels », assurant qu’elle fait toujours l’objet de menaces de mort.