-
Dettes cachées de plus de huit milliards de dinars : Des entreprises publiques et privées n’ont pas été payées par l’Etat !!!
-
Les jeux vidéo (gaming) représentent l’avenir de la Tunisie !!!
Passant au volet de la situation socioéconomique, le chef du gouvernement a brossé un tableau des plus sombres évoquant la mise en place d’un plan de sauvetage du pays. » Tous les indicateurs sont au rouge. On est arrivé au mur, on a troué le mur, car rien ne va plus. Il faut dire la vérité aux Tunisiens. On avait pris un faux chemin. Il faut que cela cesse. Finis les rafistolages et les solutions conjoncturelles ».
Il a, enfin, révélé l’existence de dettes cachées s’élevant à plus de huit mille millions de dinars dans le sens où l’Etat a commandé des marchés et des prestations à des entreprises publiques et privées sans les payer.
Autant de paroles pessimistes pour qualifier l’état des lieux. Mais Fakhfakh n’a pas voulu désigner son prédécesseur, Youssef Chahed, en tant que premier responsable de la situation prouvant qu’il manque de courage de citer son « bienfaiteur » en tant que responsable du fiasco socioéconomique alors qu’il s’occupait de sa carrière et des ambitions politiques.
Sans entrer davantage dans les détails, le chef du gouvernement a fait preuve de trop de narcissisme en se félicitant exagérément de la réussite contre la pandémie sanitaire allant jusqu’à parler « d’épopée et d’odyssée ».
Mais la question qui se pose est la suivante : La crédibilité de Fakhfakh est tellement entamée que les observateurs sont persuadés qu’il est très mal placé pour recouvrer la confiance et agir en toute transparence.
La dernière trouvaille de M. Fakhfakh est que le gaming (jeux vidéo) représente l’avenir de la Tunisie, d’où sa rencontre, entre autres, avec jeunes influenceurs sur Instagram.
Noureddine HLAOUI
