- Plusieurs slogans hostiles à Ennahdha, El Karama et, surtout, à « magistrature politisée … »
Présidé par Noureddine Tabboubi, secrétaire général de la Central syndicale, le meeting, très impressionnant rappelant les grands jours de janvier 2011, a été marqué par des slogans significatifs hostiles à Ennahdha, à Rached Ghannouchi et, plus particulièrement à la « magistrature politisée ».
Traitant Al Karama de « coalition du mal », Noureddine Taboubi a précisé encore que l’alliance entre le parti Qalb Tounes et la coalition Al Karama est un rapprochement opportuniste qui constitue un complot contre la Tunisie.
Le S.G de l’UGTT a rappelé ce qu’il qualifie de politisation de la magistrature depuis l’avènement de M. Béchir Akremi au poste de Procurer général de la République, dans le sens où les dossiers brûlants concernant les assassinats de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi ont été marqués par le statu quo, avant d’ajouter que l’affaire de la prétendue école coranique a été escamotée tout en observant le silence concernant les déclarations de Seifeddine Makhlouf à l’encontre du Procureur général près le Tribunal de première instance de Sidi Bouzid ».
Noureddine Taboubi a rappelé qu’en 2011, sans les imposants meetings organisés par la Centrale syndicale respectivement, les 12 janvier 2011 à Sfax et le 14 janvier 2011 à Tunis, Ben Ali ne serait jamais parti.
« L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a l’intention de saisir l’Organisation internationale du travail (OIT) pour déposer une plainte concernant la violation du droit à l’action syndicale en Tunisie et les attaques violentes perpétrées par certaines parties contre la centrale syndicale », a indiqué, samedi, le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Sami Tahri.
D’autre part, et dans une déclaration aux médias, faite en marge des travaux de la commission administrative nationale de l’UGTT au siège de l’Union régionale du travail (URT) à Sfax, Tahri a précisé que l’UGTT avait formulé une demande à l’inspection générale du ministère de la Justice, à l’Association des magistrats tunisiens (AMT) et au syndicat des magistrats tunisiens (SMT), pour un complément d’enquête sur le dossier des syndicalistes de santé à Sfax, » afin de leur garantir un procès équitable, après qu’ils aient été arrêtés pendant plus de deux mois dans une affaire de prétendue agression contre le takfiriste Mohamed Affès « .