« La journée de colère nationale » tant attendue, tant redoutée et annoncée tambours battants, par Lassaad Yacoubi, secrétaire général du syndicat de base de l’Enseignement secondaire, s’est déployée à travers tout le territoire national, avec des manifestations devant les délégations régionales de l’Education nationale. Mais, L’Avenue Habib Bourguiba, comme pour tous les autres mouvements de protestations, a connu la plus grande affluence. Près de 2000 manifestants, brandissant et scandant des slogans du style : « Non au bradage du pays », ou encore : « se rebeller et se battre ».
Toute concorde avec l’allusion faite, aujourd’hui, par Noureddine Taboubi quant aux « parties étrangères » derrière le blocage des négociations avec le gouvernement. Pour le reste, sous la houlette de Lassaad Yacoubi, les enseignants annoncent la rébellion et la bataille. Près pour une guerre d’usure en somme. A noter que les forces de l’ordre étaient présentes, mais en toute discipline. Et, cerise sur le gâteau, Montplaisir et Le Lac étaient invités à dégager. C’est-à-dire Ennahdha et Nida Tounes.