- Des députés, condamnés et ayant des démêlés avec justice, donc hors-la-loi, font « leur » loi…
- Points d’interrogation et zones d’ombre sur l’élection de membres d’Al Karama à l’ARP
- Appel au boycott de Makhlouf and Co par les plateaux des médias audiovisuels
- Le président et le bureau de l’ARP encouragent l’attitude de banditisme des membres d’Al Karama !…
La journée du vendredi 10 juillet 2020 a été particulièrement négative à cause du comportement de banditisme, triste œuvre de Seifeddine Makhlouf qui n’a pas arrêté de faire instaurer un climat de tension extrême par son arrogance et son langage marqué par les grossièretés et les insultes croyant, ainsi, faire « sa » loi au sein de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), un lieu où il ne rêvait pas mettre les pieds.
Avec un groupe personnes connues pour leurs violences puisqu’elles n’étaient rien d’autre, dans leur majorité, que des membres des tristement célèbres Ligues dites de « protection de la révolution », dissoutes par la justice à cause du danger qu’elles représentaient pour la société et pour l’Etat civil, la coalition dite d’Al-Karama est parvenue à présenter des listes aux dernières élections législatives de 2019.
D’ailleurs, on ne sait pas quel jeu de manipulation, ce groupe est parvenu à présenter des candidats dont bon nombre des têtes de liste ont eu maille à prendre avec la justice. On citera, les Maher Zid, Yosri Dali, Ridha Jaouadi, etc. Il y a parmi eux, également, d’autres éléments connus pour leur extrémisme et leurs propos élogieux au profit des terroristes, des fondamentalistes, des obscurantistes et des intégristes religieux.
Ce groupe, qui n’a pas le statut de parti politique, avait-il le droit de contourner la loi et de présenter des listes éparses avec candidats hors-la loi ? En effet, on aimerait bien savoir quel est le statut juridique et légale de cette coalition qui a contourné la procédure nécessaire pour la constitution d’un parti politique.
Peut-on imaginer la présence d’un député condamné à la prison ferme pour avoir « volé » des documents judiciaires relatifs à des terroristes avérés ? Peut-on imaginer la présence d’un député qui défie, en public et en direct, le procureur de la République du Tribunal de première instance de Sidi Bouzid en lui disant : «Si t’es un homme, viens te mesurer à moi à Tunis !… ». ?! Peut-on imaginer la présence d’un député qui a défendu, bec et ongles, les agissements pédophiles et moyenâgeux du directeur d’une prétendue école coranique qui n’a même pas sa place, 15 siècles en arrière ?!
Peut-on imaginer la présence d’un député takfiriste qui n’hésite pas à traiter des citoyens tunisiens d’hérésie ? Peut-on imaginer la présence d’un député qui mêlent effrontément, la religion et politique et crient, haut et fort, leur volonté d’appliquer la Chariâa et de faire participer nos jeunes à des tueries contre des êtres humains hors de nos frontières, plus précisément en Syrie, comme cela a été le cas de Ridha Jaouadi ?
Peut-on imaginer la présence de députés qui lèvent le signe de « Rabâa » dans l’enceinte de l’ARP, un geste emblématique du mouvement de Daêch que le défunt Béji Caïd Essebsi avait fustigé et pour lequel il avait « chambré » le président turc, Erdogan.
Et on peut citer bien d’autres cas. C’est dire que tous les membres de cette prétendue coalition sont en plein déni de l’Etat de droit sas oublier que c’est bien eux qui font rabaisser l’action parlementaire en servant de « bras armé » d’Ennahdha pour, soi-disant, contrer le parti destourien libre (PDL)
Comment appelle-ton le comportement de Seifeddine Makhlouf qui est parvenu à imposer l’entrée d’un « hors-la loi » en dépit du refus de son entrée par la sécurité présidentielle. Hystérique, ce député a traité les services sécuritaires de tous les noms tout en nous rabattant les oreilles avec la rengaine du régime de Ben Ali, un fonds de commerce qu’il ne cesse d’exploiter pour des desseins personnels.
Le même Makhlouf a inondé Abir Moussi d’injures et de grossièretés lors de cette même triste journée, juste parce qu’elle a protesté contre l’entrée de ce « hors-la-loi » à l’ARP. On a alors vu Makhlouf sautiller afficher des positions menaçantes envers la présidente du PDL et des services sécuritaires en se « mordant » la langue dans une attitude de pure banditisme.
Et si Makhlouf a pu se comporter de la sorte, c’est en grande partie à certains médias, notamment audiovisuels, qui continuent à l’inviter et lui permettre de s’afficher et, surtout, d’insulter et de diffamer l’Etat, les politiciens et…surtout les médias. Un appel est lancé aux médias et aux journalistes de boycotter Makhlouf et ses « homologues » de la coalition dite Al Karama.
A souligner, tout de même, l’attitude de la présidence et du bureau de l’ARP qui tolèrent, voire encouragent, l’attitude négative et de banditisme des membres d’Al Karama !…
Encore une fois, le meilleur remède pour contrer ce comportement, réside dans l’indifférence envers les membres de ce groupe qu’il faut ignorer et qu’il ne faut plus inviter sur les plateaux des médias audiovisuels.
Noureddine HLAOUI