- Les forces militaires et sécuritaires sont prêtes à défendre la patrie et à faire respecter la légalité
Encore une fois, le président de la République, Kaïs Saïed a fait mention de « l’existence de complots mijotés par certaines parties destinés à semer l’anarchie dans le pays et à renverser la légalité issue des urnes … ».
Abondant dans ce sens, lors de la visite rendue à une heure tardive de la nuit d’hier mardi 21 juillet 2020, au siège du Bataillon spécialisé de l’Armée nationale à Menzel, puis à l’aube au siège du ministère de l’Intérieur pour inspecter les formations militaires et sécuritaires et prendre connaissance du degré de leur préparation et de leur vigilance, Kaïs Saïed a exprimé sa confiance en la disposition des forces militaires et sécuritaires à défendre la patrie et à protéger les acquis de la Nation face aux manigances des uns et des autres.
Et d’ajouter : « Je sais parfaitement ce qui s’est passé dans les réunions et les dîners privés et leurs calculs étroits. Je ne permettrais jamais à ce que la Tunisie devienne un champ où agissent les terroristes en toute liberté…Je ne permettrais à personne de contourner la légalité et de réaliser des coups d’Etat… Je veillerai au respect de la légalité et des lois face aux forces de l’intérieur et de l’étranger qui tentent de saboter la patrie ».
Et de préciser que les forces militaires ont su éviter, dernièrement, une embuscade tendue pour les faire impliquer dans des affrontements destinées à les faire détourner de leur mission principale.
Ainsi, encore une fois, le chef de l’Etat, lance des accusations sans donner la moindre précision sur les parties incriminées. S’il est au courant des détails des complots tramés lors des rencontres privées, il devrait être au fait des auteurs qui les trament et contribuer à leur arrestation et leur interrogatoire.
Un président de la République n’accuse pas dans l’absolu, mais prend des décisions et annonce, clairement et en toute transparence la vérité, de ces complots qui mettent en danger la sécurité et la paix en Tunisie.
Noureddine HLAOUI