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Le chef du gouvernement démissionnaire reste dans le déni
Iyadh Elloumi, président de la commission d’enquête parlementaire relative au soupçon de conflit d’intérêts pesant sur le chef du gouvernement démissionnaire, Elyès Fakhfakh, a appelé la justice à prendre des mesures préventives contre Fakhfakh, à savoir l’interdiction de voyage, la confiscation de ses comptes bancaires et à l’annulation pure et simple du marché en question et relatif à l’affaire de conflit d’intérêts.
M.Elloumi précise, encore, que la Commission parlementaire est constitutionnelle, sachant qu’elle est parvenue à la conclusion que Fakhfakh est « impliqué dans le conflit d’intérêts et qu’il aurait profité du délit d’initié en 2014 voire en 2012.
Dans une première réaction, annoncée dans une communiqué rendu public, la présidence du gouvernement a considérait « cette commission comme politisée et qu’elle avait été créée par vengeance et dans le but de véhiculer des accusations préfabriquées… ».
Ainsi Fakhfakh poursuit la fuite en avant dans un scandale où les donnes le mettent, jusqu’à présent, au banc des accusés.
N.H