- Jalel Lakhdhar, ancien ambassadeur : « Grâce aux Français et Américains, Kaïs Saïed aurait déjoué un putsch
Selon l’ancien diplomate et journaliste Jalel Lakhdar, la nuit du 21-22 juillet, un coup d’État contre le chef de l’État aurait été déjoué. Dans un post rendu public sur sa page Facebook, Jalel Lakhdhar, ancien diplomate, plus précisément, ambassadeur de la Tunisie auprès du Sénégal à la fin du « règne de Ben Ali », bien qu’il ait été membre du bureau politique du Mouvement des Démocrates socialistes (MDS) et gendre d’Ismaïl Boulehya, patron du MDS à l’époque.
Etant donné l’importance des informations contenues dans ce post, nous le reproduisons dans son intégralité :
« La nuit du 21 au 22 juillet la Tunisie et plus particulièrement le locataire de Carthage a échappé à une aventure.
Selon des observateurs le chef de l’état a déjoué un plan par lequel certains éléments (…) cherchaient à renverser le maître des lieux.Derrière ce scénario cauchemardesque il se trouvait un groupe d’hommes d’affaires (…) de nationalité turque installé au nord pour participer à un projet industriel de fabrication de drones à usage militaire. Ce groupe a pu avoir de la complicité au sein d’un petit nombre de porteur de treillis .
Leur projet était d’attaquer le palais haut lieu de l’exercice du pouvoir suprême dans le pays pour fomenter un coup d’État.
C’est Paris qui a averti le président de la République lui-même pour évacuer les lieux.
Ainsi notre chef d’Etat s’est déplacé à Menzel Jemil à Bizerte chez les commandos, du 21ème bataillon des forces spéciales , puis au ministère de l’intérieur pour prendre en main concrètement le dossier de la sécurité nationale et de là lancer ses menaces et avertissements aux ennemis de la Tunisie pays libre indépendant, souverain et démocratique .
Sachant que les forces spéciales militaires de Menzel Jemil à Bizerte encadrés par des militaires américains et les forces spéciales militaires de Gafsa encadrés par des militaires français étaient tous en alerte pour intervenir, protéger le président de la république et les institutions de l’Etat.
Le limogeage du ministre des Affaires étrangères pourrait avoir une liaison avec ce qui s’est passé sans que notre MAE soit capable d’anticiper et de communiquer des informations au président.
En ce sens la Turquie, semble-t-il, est passé au palier supérieur avec notre pays. Ankara cherchait à placer ses éléments au plus haut niveau de l’Etat par tous les moyens même anticonstitutionnels.Le virage à 180° du locataire de Carthage vis à vis des islamo-conservateurs est devenu palpable poussant ces derniers à agir dans l’ombre, en plus de leur projet sur la frontière entre la Tunisie et la Libye pour prendre le pouvoir à Tunis… »