- Mohamed Ammar traite les compétences et technocrates de « noms de charabia » !
- Les « tayyaristes » sont les héritiers des « CPRistes » à la mentalité « revancharde »
Outre Ennahdha qui continue à défendre, comme prévu, un gouvernement politique et partisan, le parti Attayar du couple Abbou semble continuer à ramer à contre-courant de l’évolution de la situation et continue à prôner sa conception prétentieuse et arrogante de l’action politique et partisane.
Lors de son passage à l’émission Midi show sur les ondes de Mosaïque Fm, aujourd’hui mardi 28 juillet 2020, le dirigeant de ce parti, Mohamed Ammar a réitéré que son parti exige un gouvernement politique et partisan et appelle à garder les ministres qui ont réussi au sein du cabinet du chef du gouvernement démissionnaire, Fakhfakh.
Et il cite, à ce propos principalement, les « barons » d’Attayar Mohamed Abbou et Ghazi Chaouachi. Pourtant, ils n’ont rien fait à part la « couverture offerte aux ministres nahdhaouis, Anouar Maârouf et Mongi Marzouki sans oublier Salah Ben Youssef. Et bien entendu, le fameux trait de stylo de Mohamed Abbou pour mettre 21 hauts cadres de la Douane tunisienne à la retraite d’office sans la moindre justification à par le fameux souci de « vengeance » qui une caractéristique chez les CPRistes !…
Ainsi, Mohamed Ammar semble vivre encore à l’heure de 2011 lorsqu’on ne parlait que de vengeance, de revanche et de rupture totale et définitive avec la tyrannie et la dictature, un langage que tient encore les gars des LPR à leur manière, et les CPRistes qui ne parlent jamais d’une stratégie pour le développement afin d’offrir aux Tunisiennes et Tunisiens liberté et dignité qui ne peuvent être réalisées sans développement, sécurité et croissance.
Mais ce qui est encore plus étonnant est que les « tayyaristes » croient qu’ils sont les seuls investis de le mission de lutte contre la corruption dans le sens où ils se sont mis dans la tête qu’ils sont les seuls Tunisiens honnêtes et propres.
Mohamed Ammar est allé jusqu’à insulter les technocrates et autres compétences nationales en disant en substance : « on nous casse la tête avec cette théorie des technocrates, ces termes de charabia » (m’gaâbja) !
Plus démagogues, il n’y en a pas…
Noureddine HLAOUI