- Avisé par huissier de justice des manigances dangereuses de la présidente de l’IVD, Fakhfakh autorise la publication du rapport au JORT
- Avec la publication au JORT, l’Etat tunisien reconnaît « sa » responsabilité et accepte de « casquer » 3 milliards de dinars !!!
L’affaire de la BFT ou « Bouden » continue à occuper le devant de l’actualité avec les révélations faites par Mme Ibtihel Ben Mahmoud Abdellatif, membre de la défunte Instance « Vérité et dignité » (IVD) dans un post rendu public sur sa page officielle Facebook
En effet, elle indique que les avocats de l’Etat tunisien l’ont informé que le rapport de l’Instance a causé un préjudice énorme à la Tunisie puisque, sur la foi de ce rapport, le gouvernement tunisien est appelé à « casquer », sous forme de dommages et intérêts, pas moins de trois milliards de dinars à Bouden, car l’IVD, qui représente officiellement l’Etat, a reconnu clairement la responsabilité des autorités tunisiennes.
Ibtihel Abdellatif révèle, également, qu’elle avait mis en garde le gouvernement, en la personne de son chef Elyès Fakhfakh par voie de huissier de justice, que « ledit rapport était falsifié et rédigé par Sihem Ben Sedrine en personne et d’autres individus inconnus et que le contenu du rapport n’a pas été adopté, faute de quorum, ce qui lui ôte toute crédibilité ».
Mme Abdellatif assure avoir appelé à ne pas publier le rapport en question au Journal officiel, mais Elyès Fakhfakh a autorisé, quand même, sa publication au JORT, ce qui en fait, aujourd’hui, un document et une preuve contre le gouvernement, sachant que certaines personnes au sein même du gouvernement Fakhfakh, auraient des relations particulières avec des parties étrangères, voire avec Bouden en personne, selon ses propres dires. Encore un « conflit d’intérêt » à vérifier.
A rappeler que Sihem Ben Sedrine avait été imposée à la tête de l’IVD par la clique Ennahdha-CPR, ce qui constituait déjà un conflit d’intérêt dans le sens où Ben Sedrine se disait être « victime du régime de Ben Ali » dans le sens où la présidente de l’Instance était « juge et partie ». Le comble en matière de « conflit d’intérêts ».
Décidément, Fakhfakh et Ben Sedrine, « champions des conflits d’intérêts » sont en train de causer à la patrie et aux citoyens tunisiens le plus grave préjudice de leur histoire. Une enquête s’impose et des comptes doivent être rendus dans le sens où le gouvernement Fakhfakh a été avisé, des dommages qui découleraient de la publication du rapport mis au point par les soins personnels de Sihem Ben Sedrine qui confirme ses accointances avec des parties étrangères depuis plusieurs décennies.
Noureddine HLAOUI