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Le « faucon » d’Ennahdha accusé d’être le chef de l’appareil secret et d’exercer un chantage contre les hommes d’affaires
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Les « enfants de Jenayeh » accusés d’être les alliés d’Abir Moussi et d’avoir fait main basse sur la chaîne Attessiâ TV
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Les Jenayeh accusés aussi de « trafic de drogue, de corruption et d’affaires de moeurs… »
Entre Sayed Ferjani, faucon des faucons d’Ennahdha, et Houcine Jenayeh, député de Tahya Tounès, la guerre est déclarée par posts interposés sur Facebook en se lançant les accusations les plus graves.
C’est le dirigeant nahdhaoui qui a déclenché les hostilités en prétendant que les « enfants de Jenayeh représentent le clan qui s’est allié avec Abir Moussi et fait main basse sur la chaîne de télévision Attessiâ pour abattre Ennahdha tout en procédant à des règlements de comptes politiques par clubs sportifs interposés.
En réplique à ce post Facebook, non public, Houcine Jenayeh s’est carrément « lâché contre Sayed Ferjani en le requalifiant comme étant « le chef de l’appareil secret pour les meurtres et le blanchiment d’argent, le spécialiste numéro Un dans l’infiltration et le chantage contre les hommes d’affaires en Tunisie avant de souligner, ironiquement, que si les propos attribués à Sayed Ferjani s’avéraient exacts, ce serait un grand honneur pour lui… »
Et de conclure en lançant un appel au chef du gouvernement Hichem Mechichi et au ministre de l’Intérieur, Taoufik Charfeddine pour leur dire qu’il existe encore en Tunisie des gens qui croient pouvoir manipuler la magistrature et qu’ils sont en mesure de terroriser autrui… ».
Ce n’est pas fini. Sayed Ferjani a rebondi sur la réplique de Houcine Jenayeh en réclamant, à son tour, une double enquête, l’une concernant « les biens ayant changé illégalement de qualité » et l’autre à propos « des allégations mensongères à son encontre et à l’encontre de la justice ».
Le même Sayed Ferjani réclame une autre enquête touchant à des « dossiers de corruption, de trafic de drogue et d’implication dans des affaires de mœurs dans les espaces de loisirs à Sousse et à Tunis sans oublier une action d’audit des dépenses d’Attessiâ en ces moments de récession… ».
Et de menacer, dans la chute de son post : « Et en ce qui concerne Omar Jenayeh, les détails suivront… ».
Ces trois statuts, dont la teneur est de la plus haute importance, mais également de la plus extrême gravité, exigent l’ouverture d’une enquête judiciaire sérieuse afin de vérifier la véracité des accusations.
Mais les échanges s’arrêteront-ils là où le déballage va-t-il continuer aves son lot d’accusations et d’insinuations les une plus graves que les autres ?!
Ces deux statuts, dont la teneur est de la plus haute importance, mais également de la plus extrême gravité, exigent l’ouverture d’une enquête judiciaire sérieuse afin de vérifier la véracité des accusations.
Bon à rappeler que la juge respectable, Kalthoum Kennou, avait fait des déclarations retentissantes accusant Sayed Ferjani « d’avoir été chargé de mission douteuse en 2012 et 2013 par le ministre de la Justice à l’époque, Noureddine Bhiri, et qu’il était le vrai chef de la Chambre noire au sein du ministère de la Justice ».
D’ailleurs, lors d’une intervention avec Elyès Gharbi à l’émission Midi Show, Sayed Ferjani s’était mis dans une colère noire lorsqu’il a été interrogé sur la nature de sa mission et de son poste au département de la Justice !…
Noureddine HLAOUI