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Avec la note B2, notre pays se trouve déjà à un stade qualifié de « très spéculatif »
On se rend de plus en plus à l’évidence que les politiciens ne se rendent pas encore compte de la gravité de leurs comportements et déclarations et tout ce populisme qui s’aggrave de jour en jour, laissant les autorités financières (BCT au premier plan) affronter le « TSUNAMI » des dégradations successives de la notre souveraine.
Faut-il se rappeler -entre autres- des déclarations dramatiques du dernier ministre des Finances Nizar Yaiche.
D’ailleurs, Univers News a appris de source digne de foi que l’agence Moody’s s’apprête à faire dégrader, dans les prochains jours, la notation de la Tunisie de B2 sous revue à la baisse actuellement, après la dernière baisse signifiée en avril 2020, à B3 voire carrément à la classe inférieure de Caa.
Or, avec la notation B2, notre pays se trouve, déjà, à un stade qualifié de « très spéculatif », sachant que la même agence avait publié un rapport alarmant à la fin du mois de juin 2020 concernant les perspectives négatives de l’économie tunisienne tout en précisant que le profil de crédit de la Tunisie reflète des niveaux d’endettement élevés qui se rapprocheraient de 80 % du PIB d’ici 2023, dus àdes déficits budgétaires sous-tendu par une structure de dépenses rigide et d’importants déséquilibres extérieurs.
Il en est de même avec les trois agences de notation (Moody’s, Fitch et l’agence japonaise R&I) qui ont déjà dégradé la note souveraine de la Tunisie.
Bon à savoir qu’il ne s’agit pas de la première fois où l’agence de notation publie un rapport aussi catastrophique sur la situation économique de la Tunisie marquée par une revue à la baisse régulière de la note souveraine à plusieurs reprises depuis 2011.
D’ailleurs, les investisseurs étrangers consultent les rapports des agences de notation avant d’investir dans n’importe quel pays. De ce fait, la Tunisie n’a pas intérêt à voir sa note souveraine se dégrader, car cela pourrait lui poser de sérieux problèmes de solvabilité.
La Rédaction