On ne saurait comment le cataloguer : il s’est auto baptisé « Mouvement des gilets rouges », mais, comme pour les « gilets jaunes », ce mouvement n’a pas à proprement dit, des leaders, sinon des activistes qui se disent superviseurs. Maintenant, ce mouvement a tout l’air de s’intensifier et de s’élargir. Plutôt que de « mouvement », les activistes parlent de « campagne ». Ils annoncent néanmoins être en voie d’installer les coordinations (44 jusqu’à présent), et qu’ils ne tolèreront aucun acte de violence. Leurs revendications sont toutes, à première vue, à teneur sociale. La précarité, le chômage, le Smig, les disparités régionales, le pouvoir d’achat etc…Bref, des revendications qui s’apparentent quelque part à celles des gilets jaunes. Mais cette campagne ne manque pas de connotations politiques tenant à la nature du régime.