Le parquet près le Pôle judiciaire de lutte antiterroriste s’est saisi, ce samedi, d’une enquête sur un post publié sur les réseaux sociaux attribués au député Rached Khiari (hors groupe) sur l’affaire de décapitation d’un professeur d’histoire-géographie en France, a annoncé Mohsen Dali, substitut du procureur de la République et porte-parole du Tribunal de première instance de Tunis.
Le député a posté sur sa page Facebook: » Porter atteinte au prophète Mohamed est l’un des crimes les plus graves. Celui qui commet un tel acte doit en assumer les conséquences, qu’il soit un Etat, un groupe ou un individu « .
Dans une déclaration à l’agence TAP, Dali a indiqué que ce post pourrait être classé, juridiquement, comme étant un crime terroriste, selon la loi tunisienne de lutte contre le terrorisme. » Ce post fait l’apologie de ce crime terroriste « , a-t-il expliqué.
Le ministère public près le Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme a entamé des investigations au sujet de cette affaire, précise Dali.
Selon des médias français, l’enseignant a été décapité en fin d’après-midi, vendredi 16 octobre, à Conflans-Saint-Honorine (Yvelines), et son agresseur présumé a été tué par balle par la police dans la ville voisine d’Eragny (Val-d’Oise) quelques instants plus tard. Le Parquet national antiterroriste français (PNAT) s’est saisi de l’enquête, ouverte pour » assassinat en relation avec une entreprise terroriste » et » association de malfaiteurs terroriste criminelle « .
L’ouverture d’une pareille enquête constitue une première du genre, d’où l’attente avec curiosité de la suite concrète qui sera donnée à ce dossier, sachant que nombreux ayant l’apologie de terroristes tels les Seifeddine Makhlouf, Maher Zid, Mohamed Affès, Ridha Jaouadi et bien d’autres du groupe dit El Karama, héritier des défuntes et tristement célèbres Ligues dites de protection de la révolution.
N.H (avec TAP)