- Qui arrêtera le tout-puissant président de la FTF qui se croit tout permis ?!…
- L’Etoile Sportive du Sahel condamne « un acte tyrannique et une vengeance personnelle… »
Suite à la décision du Bureau de la Ligue nationale de football (LNF), dépendant de la Fédération tunisienne de football (FTF) outrageusement dominée par Wadiî El Jéri, de punir le Croissant sportif Chebbien en l’écartant et en gelant ses activités au sein de l’élite du football tunisien durant la saison 2020/2021, les observateurs sont unanimes à affirmer qu’El Jéri a agi avec précipitation et n’a voulu admettre aucun compromis pour régler le litige et expliquent cette décision de la plus haute gravité par un différend entre le président du CS Chebba, Taoufik Mkacher et le président de la FTF.
Plus encore, une fois la peine purgée, le CS Chebba reprendrait au plus bas de l’échelle !
Ainsi, au moment où le pays vit une extrême tension socioéconomique accentuée par une deuxième vague très dure du Coronavirus, El Jéri estime qu’il peut prendre une décision pareille sans se soucier des conséquences désastreuses qu’elle peut engendre pour la paix sociale.
Au moment où le gouvernement central use, plutôt, de la carotte pour éviter toute explosion populaire, Wadiî El Jéri semble croire qu’il est au-dessus du lot en faisant fi de l’avenir du pays dans le sens où sa décision peut provoquer une étincelle qui peut embraser toute la région du Sahel et qu’il sera difficile d’éteindre.
A ce propos, on signale que déjà le comité directeur de l’Etoile Sportive du Sahel a rendu public un communiqué fustigeant la décision d’El Jéri la qualifiant « d’injustice inadmissible et d’acte tyrannique doublé d’un désir de vengeance personnelle… ».
En effet, à peine la décision annoncée, les supporters et les habitants de Chebba ont organisé des rassemblements et des marches de protestation tout en mettant la ville à feu en allumant les pneus provoquant la fermeture de toutes les routes menant vers la ville et entravant l’entrée des commerçants en prévision de la tenue, demain dimanche, du marché hebdomadaire .
La question qui se pose : El Jéri a-t-il bien calculé les retombées de son acte présenté comme une décision du Bureau de la LNF alors que tout le monde sait qu’il est le maître incontesté qui dirige la FTF d’une manière dictatoriale.
On citera son dernier comportement de vouloir barrer la route au candidat officiel tunisien à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF), Tarek Bouchamaoui, après que son nom ait été inscrit sur le site officiel du ministère de la Jeunesse et des Sports.
On se rappellera, aussi, qu’en mars 2020, au moment où tout le pays était en confinement et que tous les rassemblements étaient interdits à cause du Coronavirus, Wadiî El Jéri a refusé de faire reporter l’Assemblée générale de la FTF où plus de 400 représentants de clubs étaient « convoqués » pour y assister afin de faire réélire sa « majesté » pour quatre ans supplémentaires
Noureddine HLAOUI