Dans un faire-part, le ministère des Affaires culturelles a regretté la disparition aujourd’hui dimanche 18 octobre 2020 de la diva de la chanson tunisienne Naâma décédée ce matin après un long combat avec la maladie.
Dans ce faire-part, le ministère a passé en revue le parcours de Naâma dont ce nom artistique que lui avait attribué le musicien feu Salah Mehdi.
Naâma a vécu son enfance dans sa ville natale Azmour (Kelibia) avant de se déplacer à la capitale où elle a habité à la rue du Pacha près de la résidence de Ressaisi qui était considéré comme un studio d’art à cette époque.
Elle a commencé à chanter à l’âge de 11 ans. Ses débuts furent avec la chanson « Salha » et « mak’houl ndhara ». Elle s’est produite pour la première fois devant le public, lors d’un concert caritatif au profit de l’association des non-voyants avant de devenir l’une des chanteuses de la troupe de la Rachidia.
La défunte a rejoint la radio nationale en tant qu’artiste confirmé en 1958 à une époque où la radio regroupait de grands noms tels que Saliha et Oulaya. Elle a participé avec la troupe à de nombreux spectacles et tournées en dehors de la Tunisie dont le festival de miss arabe à Beyrouth en 1966 et le festival millénaire du Caire en 1969 , lequel lui a permis d’être nommée la première diva de la Tunisie.
Le répertoire de Naâma compte plus de 360 chansons composées par les plus grands artistes de la Tunisie pour ne citer que Khemaïs Tarnène, Mohamed Triki, Salah Mehdi, Kaddour Srarfi, Abdelhamid Sassi …et du monde arabe Sayed Makkaoui (Egypte), Hsan Aribi (Libye) et bien d’autres.
Que Dieu le Tout Puissant ait l’âme de notre Diva en paix, lui accorde son Infinie Miséricorde et l’accueille dans son Eternel Paradis.