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« Il est trop tôt de parler d’un remaniement ministériel… »
» Nous sommes contre la mentalité et la politique du bouc émissaire « , a déclaré le chef du gouvernement Hichem Mechichi lors d’une interview accordée, dimanche soir, à la chaine de télévision nationale » Al Wataniya 1, estimant qu’à la suite du drame de Sbeïtla, l’Etat a assumé ses responsabilités en limogeant le gouverneur de Kasserine qu’il a qualifié de responsable » compétent « .
Mechichi avait décidé de limoger le gouverneur de Kasserine sur fond d’un accident survenu, mardi 13 octobre, à Sbeïtla, au cours duquel un citoyen est décédé suite à la démolition d’un » kiosque anarchique » par les équipes de la municipalité de Sbeïtla alors qu’il y dormait.
Evoquant sa relation avec le Président de la République, Kais Saïed, Mechichi a déclaré : » Sur le plan humain, ma relation avec le président de la République est excellente et basée sur le respect mutuel. Sur le plan institutionnel, elle est régie par les dispositions de la constitution qui fixe les prérogatives de chaque partie. « .
Il a, par ailleurs, expliqué sa décision de limoger le ministre des Affaires culturelles, Walid Zidi par le non respect par ce dernier des obligations de réserves et de discipline gouvernementale.
Le Chef du Gouvernement a, en outre, exclu toute fusion des ministères de la Culture et du Tourisme et de l’Artisanat, étant donné l’importance des dossiers traités par chaque département, tout en affirmant son soutien à tous les travailleurs dans le domaine culturel, notamment dans cette conjoncture actuelle que connait la Tunisie.
Au sujet du remaniement ministériel, il a expliqué que tout changement doit être axé sur une évaluation et qu’il est encore tôt d’en parler.
Et d’ajouter que son gouvernement qui reste apolitique, bénéficie d’un appui politique, revendiquant plus de temps pour son équipe afin qu’elle puisse r concrétiser ses programmes et ses engagements.