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« Le secteur public exige une restructuration de fond pour identifier les causes de sa détérioration… »
La conjoncture économique actuelle qui reste » très difficile « , nécessite la mobilisation de ressources supplémentaires, outre la maîtrise de l’hémorragie des finances publiques, a déclaré le Chef du gouvernement Hichem Mechichi,
Dans une interview accordée, dimanche soir, à la chaine nationale, Mechichi a souligné l’engagement de son gouvernement à présenter les chiffres et les données économiques et financières tels qu’ils le sont réellement, afin de rétablir la confiance avec les partenaires économiques et sociaux ainsi que les différents bailleurs de fonds.
» Rétablir la confiance reste tributaire du respect des accords conclus avec les partenaires concernés, d’autant plus que la situation de l’économie tunisienne est exceptionnelle et nécessite des mesures exceptionnelles « , a estimé le chef du gouvernement.
Pour Mechichi, l’apport de la Banque centrale de Tunisie (BCT) est primordial dans la gestion de la crise actuelle qui s’est encore aggravée à cause de la pandémie du Covid-19.
S’agissant du secteur public, le chef du gouvernement a estimé qu’il nécessite une restructuration de fond afin d’identifier les causes de sa détérioration.
» La réforme commencera quand l’état remboursera ses dettes envers les entreprises publiques » , a estimé Mechichi, annonçant la mobilisation de 4 mille milliards dans le cadre du projet de loi de finances 2021 pour payer ces dettes.
S’agissant du secteur informel, le chef du gouvernement a appelé à la nécessité d’œuvrer en vue de l’intégrer dans le circuit formel, à travers notamment des réformes fiscales. » Les contrevenants par la suite seront sanctionné « , a-t-il affirmé, ajoutant » qu’aucun parti politique ne pourra protéger les contrevenants « .
Evoquant le dossier d’El Kamour, il a précisé que le gouvernement est en négociation avec les différentes parties intervenantes et pas seulement avec la coordination d’El Kamour.