Des représentants d’un certain nombre de composantes de la société civile à Ben Guerdane se sont réunis, hier dimanche 18 octobre 2020, pour discuter de la situation dans la région qui connaît une escalade des tensions en raison de la fermeture du poste frontalier de Ras Jedir à cause de la pandémie du Covid-19.
Adel Néji, activiste de la société civile, a souligné que cette réunion est la première du genre pour discuter des prochaines étapes à entreprendre pour tenter de trouver des solutions à la situation qui ne cesse de se compliquer, faisant savoir qu’il a été convenu d’élargir le cercle des débats en associant le plus grand nombre d’associations, d’organisations et de partis pour prendre des décisions appropriées.
Les participants à la réunion qui représentent environ 13 associations, a-t-il dit, ont souligné la nécessité de tenir les autorités régionales et centrales, responsables de l’évolution préoccupante de la situation dans la région.
Ils ont mis en garde contre une vague croissante de colère à Ben Guerdane face à la politique d’atermoiement et la fermeture du poste frontalier, seule source de revenus des habitants en l’absence d’alternatives de développement dans la région.
L’union locale du travail à Ben Guerdane avait appelé le gouvernement à accélérer l’ouverture du point de passage et à accélérer la publication du protocole sanitaire relatif aux points de passage terrestres qu’il avait promis d’élaborer, le tenant pour responsable de la persistance de la tension dans la région et de ses répercussions négatives sur la situation sécuritaire et sociale.