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Malgré la tension extrême et l’unanimité contre lui, El Jéri refuse toute révision de sa décision
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Face à l’attitude arrogante et irresponsable d’El Jéri, le Conseil de sécurité nationale peut être convoqué
La situation ne cesse de se dégrader à Chebba et menace de s’étendre à toute la région du Sahel (Mahdia, Sousse et Monastir) où la grogne monte avec le risque de nouveaux incidents qui pourraient embraser toute la région.
Plus encore, au moment où tous les services sont suspendus qui à la grève générale déclenchée pour aujourd’hui, lundi 19 octobre 2020 suite à un appel lancé dans ce sens par les l’Union locale de la Centrale syndicale et les organisations de la société civile, le chef du gouvernement a tenu, tôt ce matin une réunion d’urgence avec les haut cadres sécuritaires du pays en présence du ministre de l’Intérieur pour étudier l’évolution de la situation et examiner les moyens se circonscrire les risques d’éventuels débordements des protestations.
D’autre part, l député, Yassine Ayari a adressé une lettre au ministre de la Jeunesse, des Sports et de l’Intégration professionnelle, lui demandant d’entamer une procédure de « limogeage » de Wadiî EL Jéri, conformément à l’article 21 de la loi 11 de l’année 1995, à cause de la mauvaise gestion de la crise sanitaire, le non respect de l’application du protocole sanitaire, ce qui engendre l’atteinte de nombreux arbitres et joueurs du Coronavirus.
Entretemps, EL Jéri ne daigne même pas parler ni s’expliquer restant dans sa tour d’ivoire se prenant pour le maître incontesté du foot tunisien et pour l’homme le plus puissant du pays.
Wadiî El Jéri, par sa décision vengeresse, contrairement à ce qu’a prétendu un de ses subordonnés à la FTF, hier sur les ondes de Mosaïque Fm, avec beaucoup d’arrogance comme s’il prononçait les paroles divines.
Pour ce subordonné, tout a été tranché et il n’y a aucune possibilité de réviser ou d’interpréter. Or, El Jéri, qui distribue les milliards, aurait pu rééchelonner des dettes de 180 mille dinars, mais tenant rancune au président et aux supporters du CS Chebba pour de simples posts sur la toile, le président de la FTF juge qu’il peut mettre toute une région comptant des millions de Tunisiennes et Tunisiens à feu et à sang.
D’ailleurs, la tension allant crescendo, la situation pourrait justifier la tenue du Conseil de sécurité nationale pour décider de traîne El Jéri devant la justice pour avoir porté atteinte, par son comportement irresponsable, à la sécurité et à la paix dans toute la Tunisie. Et dire que le chef du gouvernement, les ministres, les magistrats et les autres hautes responsables régionaux ont souvent dérogé à l’application de textes de loi encore plus clairs et plus rigoureux que ceux de la FTF.
A bon entendeur, salut !!!
Noureddine HLAOUI