- Imed Ben Halima révèle : Les règlements de la FIFA ont été amendés. Et toute radiation d’une équipe doit passer l’AG !…
- Tous les dirigeants des grands clubs et les journalistes les plus chevronnés évoquent des contrevérités de la part d’un « dictateur » qu’il faut « évincer »
- La balle est dans le camp de l’Etat qui doit prouver que l’intérêt suprême national es, de loin, au-dessus de ceux d’El Jéri et de la FIFA !!!
La décision de Wadiî EL Jéri, président omnipotent de la Fédération tunisienne de football (FTF), de sanctionner le CS Chebba en la condamnant aux oubliettes a privé les citoyens de toute une délégation de la seule source de loisirs, en l’occurrence le football représenté par une attachante équipe qui a réalisé d’excellentes performances avec une accession en division supérieure chaque année.
Se retrouvant en Ligue professionnelle 1, le CS Chebba est entré en conflit avec le président de la Fédération tunisienne de football pour avoir pris des positions contre lui et pour avoir réclamé un audit sur la gestion du football par la FTF.
Bien entendu, Wadiî El Jéri s’en est défendu en assurant que toutes les décisions ont été prises légalement et conformément aux statuts et du règlement intérieur de ladite fédération.
Tout le monde a constaté que la soirée su Attessiâ était ficelée à l’avance pour offrir un one man show, signé Wadiî El Jéri qui a préparé minutieusement son coup en faisant cavalier seul et se montrant d’une arrogance extrême.
M. Jéri a voulu nous montrer que s’il ne radiait pas le CS Chebba, c’est tout le football tunisien qui serait « rayé ». Autrement dit, au lieu de trouver un arrangement à l’affaire en faisant bénéficier le CS Chebba d’un échéancier de paiement et, pourquoi pas d’avances financières lui permettant de s’acquitter de ses dus, Wadiî
EL Jéri, dans un soi-disant souci de légalité et d’application de la loi, a préféré et trouvé normal de faire embraser toute une région, voire tout un pays.
Pourtant, tous les gouvernements, depuis 2011, ont reculé devant des menaces sociales faisant prévaloir l’intérêt national suprême que Jéri croit bon pouvoir piétiner. A-t-on appliqué la loi à Kerkennah en 2017 ? A-t-on appliqué la loi à El Kamour depuis plus de 4 ans ? A-t-on appliqué la loi contre les protestataires empêchant la production du phosphate ?
La réponse, dans chacun de ces dossiers, est : « Non ». Pour la simple que l’Etat ne tient pas à redevenir répressif et tyrannique, d’où son option, à chaque fois pour le dialogue et les négociations avec les inévitables concessions. Mais Wadiî EL Jéri se croit u chef qu’il ne faut pas contrarier. Sinon, il « frappe »….au nom de la loi. Mais l’Etat avait la loi à ses côtés sans s’en servir pour réprimer les Tunisiennes et les Tunisiens. Mais El Jéri s’en balance royalement quitte à mettre toute une région à feu et à sang !…
Et le bouquet lors dette interview à ses unique, le président de la FTF sort l’artillerie lourde en tombant dans les bas fonds du populisme en jouant le rôle de la grande victime du système et du régionalisme. Et allons-y pour le « zawali, fils des régions reculées du pays, devenu, à la sueur du front, docteur en plusieurs disciplines, qui combat contre les grands trusts du pétrole et de l’automobile en faisant allusion à Tarek Bouchamaoui et sa famille », selon son raisonnement démagogique.
En tout état de cause et contrairement à ce qu’il a prétendu, la plupart des clubs ont fait savoir leur mécontentement exprimé leur opposition à la ligne suivie par El Jéri aussi bien pour le cas du CS Chebba que pour le dossier de la CAF et Tarek Bouchamaoui. C’est le cas, notamment des grands clubs, dont l’Etoile, l’Espérance, le Club Africain, le CS Sfaxien, l’US Monastir, le CA Bizertin, etc.
Mais l’affaire, devenu, un véritable feuilleton se poursuit de plus avec de nouvelles révélations les unes plus retentissantes que les autres.
D’abord maître Imed Ben Halima, a révélé que les règlements de la Fifa ont été amendés en 2019 dans le sens où toute dissolution ou interdiction de participation aux compétitions officielles nationale ne peuvent être prises que par une Assemblée générale, ce qui fait tomber, purement et simplement, à l’eau toute l’argumentation d’El Jéri.
Ensuite, les montants objets du litige et à l’origine des sanctions prises par El Jéri, « ne représentent pas des dettes, mais de simples amendes passible de recours en appel, ce qui a été fait.
Et enfin, il y a cette révélation faite par le député Yassine Ayari concernant une « énorme affaire de malversations portant sur l’achat par El Jéri d’une importante quantité de médication d’un coût de 600 mille dinars sans appel d’offres. Et le hic est qu’une bonne quantité de ces médicaments d’une valeur de 250 mille dinars ont été achetés chez une seule pharmacie ! »
Yassine parle, également, de la découverte d’autres malversations par le ministère de la Jeunesse et des Sports et qui sont entre les mains de la justice. Sans oublier le dossier de la candidature à la Confédération africaine de football (CAF) qui a été traité en catimini par El Jéri.
Comme on le constate, plusieurs nouveaux points sont apparus démontrant l’existence d’une formidable machination et d’une mise en scène qui a permis à El Jéri de paraître dans la peau de la victime « d’une diabolisation régionaliste », d’où l’attente d’un autre plateau télévisé permettant à ses adversaires de bénéficier des mêmes conditions que lui…
Affaire plus qu’à suivre !…
Noureddine HLAOUI