Après 5 jours de négociations, l’ONU a annoncé la signature d’un accord de cessez-le-feu permanent entre les deux principales parties en conflit, en l’occurrence le Gouvernement d’union nationale (GUN) de Fayez el-Sarraj et les autorités de l’Est conduites par Khalifa Haftar. L’institution salue
Cet accord, intervenu à Genève est qualifié par l’ONU comme étant « un événement historique ouvrant la voie vers la paix».
Le nouvel accord impose un « cessez-le-feu permanent dans toutes les régions de la Libye » après des affrontements qui durent depuis 9 années. Il intervient après que l’ONU ait annoncé des accords pour ouvrir plusieurs lignes aériennes et routes terrestres dans le pays et pour prendre des mesures visant à relancer l’industrie pétrolière vitale pour la Libye.
«Le chemin vers un accord de cessez-le-feu permanent a souvent été long et difficile », a déclaré Stéphanie Turco Williams envoyée des Nations unies pour la Libye, exprimant l’espoir que l’accord réussirait, cette fois-ci, « à mettre fin aux souffrances des Libyens et à permettre aux personnes déplacées par le conflit de retourner dans leurs foyers ».
Alors que la démission du Premier ministre Fayez el-Sarraj est prévue pour la fin de ce mois, ce nouvel accord représente une lueur d’espoir pour la population libyenne épuisée par des années de guerre. En septembre, le gouvernement de Tobrouk non reconnu par la communauté internationale a lui aussi démissionné suite à des manifestations populaires.