Trois personnes ont été mortellement égorgées ou décapitées et plusieurs autres ont été blessées jeudi matin à Nice par un individu muni d’un couteau qui a été interpellé, a-t-on appris de sources policière et gouvernementale.
L’attaque a eu lieu dans le secteur de la basilique Notre-Dame de l’Assomption, aux alentours de 9 heures. Le ministre de l’intérieur a annoncé sur Twitter la tenue d’une « réunion de crise », place Beauvau.
Le bilan est actuellement d’au moins deux tués, un homme et une femme, et plusieurs ont été blessés, selon des sources policières.
Les polices nationales et municipales sont intervenues et l’auteur des faits a été interpellé. L’auteur des faits est en urgence absolue et a été conduit à l’hôpital, selon ces mêmes sources. Le déminage est toujours sur place.
Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé sur Twitter la tenue d’une « réunion de crise», place Beauvau. Le premier ministre Jean Castex a quitté l’Assemblée nationale pour se rendre à la cellule de crise de Beauvau.
«Tout laisse supposer à un attentat terroriste », a réagi le maire de Nice Christian Estrosi, présent sur place aux côtés des forces de l’ordre.
D’autre part, et à la fin du discours du Premier ministre, Jean Castex, sur les nouvelles mesures de restriction sanitaires, le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand a informé le Premier ministre qu’un attentat avait eu lieu à Nice avant de prendre la parole pour l’annoncer à l’ensemble des députés et gouvernement présents dans l’hémicycle.
«Nous venons d’apprendre qu’un attentat de gravité extrême s’est produit à Nice (…) Je vous demande dans ces circonstances tragiques d’observer une minute de silence en solidarité de la ou des victimes et en fonction de ses proches », a-t-il réagi avant que les députés ne se lèvent.