La FTF, ou, plutôt son président Wadï Jerrï sera le seul à adopter le principe de considérer les joueurs maghrébins (algériens, marocains, libyens et égyptiens) comme des joueurs locaux.
Cette proposition de l’UNAF n’a pas trouvé preneur à ce jour. Les responsables algériens l’ont même repoussée (c’est sage) estimant que, pour le moment, elle risque de porter préjudice au football de leur pays et qu’il fallait étudier les conséquences avant de se prononcer définitivement. Les autres fédérations n’ont pas réagi à ce jour.
D’ailleurs cette proposition venue au départ de Wadï Jerrï aura des conséquences désastreuses sur l’avenir des jeunes footballeurs issus des centres de formations et des viviers des clubs qui n’auront plus beaucoup de chances de se faire une place chez les équipes de l’élite et favorisera le recrutement massif de joueurs maghrébins au risque d’alourdir encore plus les finances des clubs.
C’est probablement ce que cherche le « boss » pour laisser les clubs sous sa dépendance.
Hedi Rassaa