Dans une émission radiophonique, Fethi Heddaoui, acteur qui a évolué aussi bien en Tunisie qu’à l’étranger, plus particulièrement en Syrie, a indiqué que les artistes tunisiens, plus précisément les acteurs et actrices qui partent en Egypte, se sont trompés d’adresse.
S’il n’a pas osé critiquer Hend Sabri, Dhafer El Abidine et Dorra Zarrouk, il s’en est pris violemment aux autres dont il a cité deux noms, en l’occurrence Aïcha Ben Ahmed et Feriel Graja. Pour lui, ces actrices se font octroyer des rôles de second plan et ans envergure alors que, pour lui encore, Les œuvres qu’elles ont réalisées en Tunisie sont de loin meilleures ?
Il va jusqu’à dire de la belle et talentueuse Aïcha Ben Ahmed qu’elle n’a rien fait sauf être aux côtés de Mohamed Ramadhan tout en faisant la moue et en usant d’un ton ironique et moqueur.
Attitude bizarre de Mr Heddaoui qui, du temps où il était secrétaire général des Journées Théâtrales de Carthage (JTC) dans les années 90, devrait se rappeler très bien de l’acteur tunisien qui voulait partir avec une grande beauté de l’époque à l’étranger et qu’il était prêt à lui « cirer ses chaussures si elle acceptait de l’épouser…. ».
Alors qu’on ne se moque pas d’une grande actrice qui connaît une grande notoriété aux côtés de Mohamed Ramadhan, sommité du cinéma égyptien et arabe. A moins qu’il ne soit jaloux des réussites de nos acteurs et actrices qui s’imposent dans le pays du Nil.
Noureddine H.